1. L'original ou le clone ?


    Datte: 12/01/2021, Catégories: fh, ffh, ecriv_g, Auteur: Busybee, Source: Revebebe

    ... faisait du bien à tout le monde. Je me gardai bien de révéler mes découvertes à Pat comme au clone, et n’appelai pas Jacques non plus au téléphone, je trouvai que nous garder comme dupes était bien plus plaisant. Notre week-end s’est poursuivi à trois, dans les rires et la plaisanterie. Pat ne se rendait compte de rien et je pense bien qu’elle n’avait connu que le clone et pas l’original donc était totalement sincère. Quant à moi je ne montrai aucune réticence. Nous lui avons fait la fête dimanche soir et puis encore lundi matin. Il devait être épuisé, nous étions insatiables. Pat nous conduisit à la gare de Bourg, il nous embrassa longuement, l’une après l’autre, sur le quai, lundi soir.
    
    Au retour, Pat me demanda si je n’étais pas jalouse.
    
    — Non, lui dis-je, je sais bien qu’il reste à moi.
    — Tu sais que nous avons déjà couché à Lyon ?
    — Oui je sais, ce n’est rien.
    
    Je téléphonai le lendemain sur le mobile. Je ne sais si c’est Jacques ou le clone qui répondit mais l’illusion resta complète jusqu’au mois de septembre et la rentrée à Lyon.
    
    Je retrouvai Jacques avec bonheur, ne lui révélai rien de mes découvertes et ...
    ... lui laissai croire que c’était bien lui qui était avec nous mi-août. Les frères doivent rudement bien se renseigner et s’informer pour ne jamais s’emmêler dans leur organisation. Patricia a gardé une liaison avec un historien lyonnais rencontré sur le chantier fin août et fait des projets d’avenir. Le clone pour elle est oublié même si je la soupçonne d’y goûter de temps à autres sans me l’avouer.
    
    Jacques sort encore souvent, son frère dont je ne connais même pas le nom le remplace parfois et je ne dis rien, trouvant dans ce jeu un plaisir incomparable : deux amants en un, un amant en deux. Savent-ils seulement eux-mêmes la petite différence que je connais ? Le clone maintenant, après une longue approche, a la liberté de me sodomiser s’il en a le désir. Il le fait avec douceur, sans me brusquer, et me permet de rêver. Je rêve de les avoir un jour tous les deux ensemble, mes frères-amants, rien que pour moi. Comme le clone a possédé Pat et moi deux jours l’été dernier. J’enregistre régulièrement nos ébats sur mon ordinateur, avec le clone ou avec Jacques, je me les repasse quand je suis seule.
    
    Je les aime, mes deux amants. 
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