1. Mon Ange a un sexe...


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, couleurs, profélève, bain, douche, cérébral, 69, confession, inithf, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... volés dans des sanitaires sordides, ses cicatrices pourront se refermer plus vite, au moins à l’intérieur. Ses mains enveloppent mon corps, elles sont douces et câlines. Nos sens enfin comblés ; je sens dans ses caresses une infinie tendresse. Aucun de nous deux ne souhaite se lever. Nous passons l’après-midi nus, l’un contre l’autre, à explorer nos corps, à explorer nos âmes. Il me parle de ses parents, de son frère, des deux ans de souffrances – tant psychiques que physiques – qu’il a dû endurer. Il me dit sa fierté de m’avoir fait crier. Il évoque son avenir : il doute de pouvoir intégrer une école d’ingénieurs comme il l’aurait souhaité. Il m’interroge sur ma relation avec Stéphane ; je le vois s’assombrir lorsque je lui dis qu’elle est sérieuse et qu’il revient bientôt. Je sens qu’une question lui brûle les lèvres, et qu’il n’ose pas la poser. Alors je lui explique que c’est la première fois queje me laisse aller comme ça, que le corps d’une femme, comme celui d’un homme, a besoin d’exulter, et que souvent je souffre d’aimer un exilé. Je lui fais aussi comprendre que notre relation, pour merveilleuse qu’elle soit, restera sans lendemain. J’évite bien entendu de lui dire combien son histoire déchirée avait contribué pour moi à le rendre attirant, au point d’accepter de me livrer aux fantasmes les plus fous qu’il projetait sur moi et que j’avais entendus par le plus grand des hasards.
    
    Au fur et à mesure de notre conversation, je le vois s’attrister, voire même se ...
    ... détacher. Alors je me fais chatte, je minaude et fais le nécessaire pour relancer à nouveau son taux de testostérone. Je rampe sur les coudes, la croupe relevée, tout juste au bord du lit. Il réagit comme si l’invite lui était familière, se lève, contourne le lit et, braquemart en avant, s’avance vers ma vulve. Il reste debout, au bord du lit ; nous faisons l’amour en levrette, puissamment, sauvagement, comme deux êtres un peu à la dérive. Cette fois, nous atteignons ensemble le septième ciel dans un accord parfait ; nos corps vibrent à l’unisson.
    
    Sur le pas de la porte, avant de nous quitter, il me broie dans ses bras et je crois entrevoir une larme amère sourdre sur le visage de l’ange. Je me retrouve seule, dans cet appartement vide, partagée entre le sentiment d’avoir ramené un être très attachant à une vienormale et la culpabilité par rapport à mon statut de prof et aussi à Stéphane. Seul un gros bouquet de roses rouges me rappelle mes écarts.
    
    —ooOoo—
    
    L’été est encore là, en ce jour de fin septembre. La rentrée s’est effectuée sans problèmes mais, faute de crédits, mon cours de soutien aux élèves de première et de terminale ont été supprimés. J’ai encore sur la peau le hâle accumulé lors des vacances merveilleuses avec Stéphane. Nous avons découvert des endroits fantastiques, le voyage a été parfait. Nous nous sommes retrouvés, tels que nous nous étions quittés. Au gré de notre périple, certaines journées nous avons délaissé les coins touristiques encombrés et, dans ...