Mon Ange a un sexe...
Datte: 29/12/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
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bain,
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69,
confession,
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Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... crème solaire pour bien te protéger.
Dans l’enceinte du lycée, son tutoiement me surprend plus que l’étrange argument évoqué. Je lui rétorque :
— Mais il y a trop de monde sur la plage du lac.
Je me rends immédiatement compte que j’ai fait une nouvelle gaffe, et qu’il va interpréter ma réponse comme une nouvelle invite à plus d’intimité. Décidément, avec lui, je tiens bien mal ma langue ! Le bougre en profite :
— Mais on pourrait se voir ailleurs, tous les deux…
Je me sens coincée, moi qui étais si fière, justement, de l’avoirdécoincé ! Je réfléchis rapidement à mon planning du week-end et lui propose le dimanche à midi. Sans me laisser répondre, il me demande mon adresse. Stupéfaite par sa témérité, je la lui griffonne sur un bout de papier. Il sort, sûr de lui ; je reste, estomaquée par son audace nouvelle. Du vendredi soir jusqu’au dimanche matin, je me demande où nous pourrions aller : cinéma, parc, restaurant ? Mais mon souci de ne pas le brusquer réapparaît, et je me dis que pour lui donner l’assurance et l’autonomie que je lui souhaite, nous déciderons notre programme ensemble.
—ooOoo—
Dès mon réveil, le dimanche matin, une question me taraude : comment dois-je m’habiller ? Quelle image de moi dois-je lui donner ? Devant ma garde-robe, j’envisage toutes les possibilités. Après mûre réflexion, j’opte pour une petite robe toute simple, blanche à motifs fleuris bleus, qui me donne l’air d’une étudiante. Dans la rue, notre différence d’âge sera bien ...
... moins visible. Le choix de mes dessous est aussi problématique ; mon soutien-gorge se devine par transparence. Je décide finalement de m’en passer, et n’enfile qu’un petit shorty de dentelles blanches. Quitte à la jouer jeunette, autant le faire à fond ! Une paire d’escarpins sans talons complète ma parure. Un maquillage léger, un petit coup de peigne ; je suis prête à l’accueillir.
Lorsque je lui ouvre la porte, il est à moitié caché derrière un énorme bouquet de roses rouges ! Flattée de son présent, je le débarrasse de son cadeau et l’embrasse sur les joues. Surprise : il a encore deux cartons dans les bras et me les tend.
— Tiens, Élodie, j’ai acheté une pizza et un gâteau pour notre déjeuner.
Hum, Monsieur a déjà choisi le programme à court terme ! Je m’étais donc fait des illusions sur un programme conjointement élaboré ! Je l’installe dans mon petit salon, mets son bouquet dans un pot et lui propose un apéritif. Nous trinquons, un verre de Martini à la main ; mais, lorsque je veux m’asseoir sur le fauteuil en face de lui, il insiste pour que je vienne à ses côtés sur le petit divan. Il rayonne, me complimente sur ma tenue. Qu’il est loin, l’adolescent renfermé et meurtri que j’avais en tout début d’année !
Avec humour, il me remercie de lui avoir épargné la corvée de jardinage. Il me dit être, officiellement pour ses grands-parents, chez un ami à Paris. Ils auraient été en effet surpris de sa visite chez une de ses profs, me dis-je. Puis, se rapprochant de ...