1. Incarcérée


    Datte: 29/12/2020, Catégories: ff, gros(ses), fdomine, Oral 69, fgode, uro, initff, Auteur: Junon, Source: Revebebe

    ... expressive mais, d’un autre côté, quand elle parlait avec sa maîtresse, son visage s’éclairait, ses yeux étaient comme pétillants d’envie.
    
    La nuit, elles attendaient que je m’endorme (ou que je fasse semblant de dormir) pour se retrouver dans les bras l’une de l’autre, la plupart du temps juste pour quelques bécotages, mais très souvent aussi pour de longues séances de broutage de minou. Monique était un vieux tableau, elle avait le corps flasque et défraîchi, je me demandais souvent comment une jeune comme Yasmina pouvait éprouver des envies envers cette femme qui n’avait vraiment rien d’excitant.
    
    Je restais parfois éveillée tard dans la nuit à attendre que les deux amantes se rejoignent et je ne m’endormais que lorsqu’elles se séparaient. J’étais au petit matin très fatiguée, je l’étais au moins tout autant qu’elles. Dire que j’étais excitée par ce que je voyais, je n’irais pas jusque là, je n’éprouvais aucun désir particulier. Néanmoins je ne pouvais m’empêcher de mater et j’essayais de me convaincre qu’il ne s’agissait au fond que de curiosité mal placée. De toute façon j’étais mariée, parfaitement normale, j’avais toujours aimé les hommes et n’avais jamais connu le moindre attouchement avec une femme.
    
    Monique, elle aussi, était mariée, son mari venait la voir une fois par semaine au parloir. C’était un petit gringalet. Je l’avais aperçu une ou deux fois entre les grilles, il était chétif, presque malingre, il avait le regard fuyant, rien à voir avec mon homme ...
    ... qui était plutôt grand et musclé. Dans son couple, c’était elle aussi qui portait la culotte. Curieuse femme que cette Monique !
    
    Nous aurions pu en rester là, j’aurais purgé gentiment ma peine avant de dire adieu à mes deux compagnes de cellule qui en avaient encore, chacune, pour plusieurs mois à tirer. Mais un événement inattendu fit basculer ma vie…
    
    Yasmina avait mal au ventre depuis pas mal de temps et depuis quelques jours elle vomissait. Les gardiennes finirent par prendre son cas au sérieux et la conduisirent derechef à l’infirmerie. Finalement, c’était beaucoup plus grave qu’il n’y paraissait de prime abord, le médecin diagnostiqua une péritonite aiguë et ils décidèrent de l’emmener d’urgence à l’hôpital.
    
    Par voie de conséquence, en attendant le retour de notre amie (ou l’arrivée d’une autre fille), nous nous retrouvions seules dans la cellule avec Monique. Les premiers jours, elle me laissa tranquille, elle me parlait peu de Yasmina mais paraissait quand même affectée par son hospitalisation. De mon côté, je compatissais, j’étais sans doute la seule dans l’établissement à savoir à quel point les deux femmes étaient proches.
    
    Mais le cinq ou sixième soir, son attitude changea du tout au tout. Était-elle déjà en manque ?
    
    Alors que je venais tout juste de me coucher et que je lisais tranquillement un livre, elle vint s’asseoir près de moi.
    
    — Ça t’excite de voir des femmes se caresser ?
    
    Le rouge me vint de suite aux joues.
    
    — Ne joue pas la petite ...
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