Incarcérée
Datte: 29/12/2020,
Catégories:
ff,
gros(ses),
fdomine,
Oral
69,
fgode,
uro,
initff,
Auteur: Junon, Source: Revebebe
Il y a quelques années de ça, j’ai été incarcérée durant plusieurs mois, parce que mes goûts de luxe m’avaient conduite à faire une grosse bêtise. À l’époque, j’avais 41 ans, j’étais mariée, deux enfants, mais ma situation familiale ne fut pas un argument suffisant pour que j’échappe à la prison.
Je me suis donc retrouvée dans une toute petite cellule avec deux autres femmes : Yasmina, une jeune arabe très typée et Monique, une grosse rousse aux cheveux rouges et aux allures de camionneuse. D’emblée, cette dernière me mit au parfum et me briefa sur les us et coutumes de la maison. J’ai tout de suite compris que, dans cette petite pièce, je ne ferais pas la loi.
— Les petites bourgeoises dans ton genre se font souvent bizuter, me confia-t-elle avec un sourire sadique, comme pour me foutre la trouille. Mais si l’on t’embête un peu trop, dis-le-moi, je te défendrai…
Ça m’a tout de suite mise dans l’ambiance !
L’endroit était minuscule et le confort spartiate. La surpopulation carcérale aidant, un matelas à même le sol avait été rajouté aux deux lits superposés en ferraille. En tant que dernière arrivée, j’eus droit de dormir dessus, un peu à l’écart des deux autres. À part cela, il y avait une table, trois chaises, un lavabo, des toilettes, des espèces d’étagères sur lesquelles on ne pouvait pratiquement rien mettre et un semblant d’armoire aux portes complètement déglinguées. Ma première soirée fut un calvaire. Je compris très vite que, dans cet espace restreint, ...
... toute intimité était impossible. Moi, d’ordinaire si prude, il me fallut me déshabiller devant mes deux comparses qui ne se gênèrent pas pour me regarder. En plus, les WC n’étaient même pas séparés du reste de la piaule, quand l’une d’entre nous allait faire ses besoins, tout le monde pouvait en profiter. Quant à la douche avant de se coucher, mieux valait l’oublier, nous n’avions droit qu’aux douches collectives et seulement trois fois par semaine grand maximum.
Ce soir-là, Yasmina grimpa très vite sur le lit du haut tandis que Monique, entièrement nue devant le lavabo, se lavait avec un gant de toilette. Quelle horreur, cette bonne femme ! Elle était grosse, mal foutue, avec des bourrelets partout, ça débordait à loisir et tous ses gestes étaient vulgaires. J’eus le malheur de la regarder, elle me fusilla d’un regard noir semblant me dire :
— Toi ma cocotte, si tu continues comme ça, tu files vraiment un mauvais coton.
Monique avait 56 ans et Yasmina 24. Physiquement, les deux femmes étaient diamétralement opposées. Il n’empêche qu’elles s’entendaient à merveille, elles venaient toutes les deux des mêmes quartiers, les banlieues pourries de Marseille. Pour elles, je n’étais qu’une petite bourge insipide ou, au mieux, une mère de famille coincée, autrement dit une pauvre conne qui ne tiendrait pas bien longtemps en taule.
Les premiers temps de ma vie carcérale, j’ai préféré faire profil bas. Ça ne se passait pas trop mal avec mes compagnes de cellule. Ceci dit, ...