1. Toute la vérité sur le mystère du 123 boulevard Voltaire


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, hbi, extracon, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, double, Partouze / Groupe fouetfesse, Humour policier, historiqu, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... les assourdissait. Ils avaient emprunté l’échelle et étaient descendus à l’étage inférieur. D’un côté, derrière le fournil, il y avait ce grand espace judicieusement deviné par la journaliste, qui semblait être là pour éviter une surchauffe, voire un incendie de l’immeuble, de l’autre, ils voyaient une paroi de mauvaise facture qui semblait vibrer. L’ensemble faisait comme une caisse de résonance et les assourdissait.
    
    Le bruit venait de derrière ce mince ouvrage et le roussin prit la décision de s’y faire un passage. Adrienne vint à la rescousse et gratta, força, pesa de concert avec le pandore et leurs efforts furent couronnés de succès. Une large brèche s’ouvrit et emportés par leur effort ils basculèrent à la suite de la maçonnerie dans une somptueuse et vaste pièce cossue et cosy.
    
    Un grand « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » les accueillit et ils virent quelques femmes à demi nues se réfugier dans le coin opposé de la salle.
    
    Le brigadier partit d’un tonitruant « Police ! »
    
    Un « Ohhhhhhhh » monta alors dans l’assemblée où des hommes tout aussi dévêtus firent rempart aux belles.
    
    Un timide « Papa ? » sortit de la bouche d’Adrienne.
    
    Un homme se détacha du groupe pour examiner la jeune femme. Monsieur Leblanc avait du mal à reconnaître sa fille, d’habitude si pimpante, dans cette souillon couverte de suie et de poussière. Un autre dont la matraque pouvait témoigner de prestigieuses fonctions, interpella le jeune policier.
    
    — Je suis le ministre de l’Intérieur ...
    ... et qui êtes-vous donc ?
    — Que fais-tu là ? demanda M. Leblanc.
    — Brigadier Pitivier répondit le flic, et qui me prouve que vous êtes le ministre ? Vos papiers, demanda-t-il au bonhomme dans le plus simple appareil.
    — J’enquête sur la maison hantée, papa, répondit Adrienne, mais toi, que fais-tu là ?
    — Euh… répondit le parlementaire.
    — Euh… répondit l’Éditeur.
    
    La situation devenait d’un comique loufoque. Se trouvait là une partie du gratin parisien qui s’encanaillait avec quelques demi-mondaines, le tout sous le couvert d’un club tout à fait respectable et respecté. Tout avait été fait pour que le site reste discret, de lourdes doubles tentures masquaient les sons et la vue. Il n’y avait que ce mur qui, non protégé et vu sa minceur, agissait comme une peau de tambour. La salle d’accueil, elle aussi insonorisée, ressemblait plus à un club anglais qu’à la réception d’une maison close. Il y avait même plusieurs entrées pour éviter les soupçons. Personne n’avait imaginé que les fêtes récurrentes de ce claque puissent causer une gêne au voisinage.
    
    Car des fêtes, il y en eut. Si au départ, elles étaient hebdomadaires, sous l’impulsion de la maquerelle, elles devinrent quotidiennes. Le « cheptel » des belles constamment renouvelé, la qualité et la quantité des membres en faisaient un endroit recherché. Il n’était pas exceptionnel d’y voir deux députés, opposants à l’Assemblée, trinquer d’un verre de champagne et se faisant sucer en alternance par une des gigolettes. Encore ...