1. Toute la vérité sur le mystère du 123 boulevard Voltaire


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, hbi, extracon, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, double, Partouze / Groupe fouetfesse, Humour policier, historiqu, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... art majeur que nombre de ses contemporains appréciaient. Un pseudonyme, Nadar, le faisait reconnaître dans les salons parisiens.
    
    Tous ces procédés, totalement inconnues du brigadier de police, lui firent tout de même pressentir qu’il s’était fait piéger. Le temps de se défaire des tentacules des sylphides, la journaliste avait rejoint son appartement, abri inexpugnable, contre la porte duquel le pandore eut beau tambouriner. La seule réponse qui lui fut accordée fut de se présenter le lendemain à dix-sept heures.
    
    À l’heure dite, il se plia ponctuellement à la convocation. Adrienne, tout sourire, accueillit le jeune homme maussade.
    
    — Entrez, Jean-François, puis-je vous appeler ainsi ?
    
    La réponse, inexistante, se voulait neutre, voire hostile. La jeune femme l’invita à s’asseoir au salon. Sur le dessus d’un guéridon traînait la photo que le flic craignait beaucoup. Un cliché où on ne le voyait que trop bien, le pantalon aux chevilles avec une Lisette qui le turlutait à plaisir et une Fanny qui le bécotait de même. Un instant des plus fugaces, il imagina que la belle avait fait toute cette mise en scène pour lui extorquer une soirée torride, mais rien qu’à regarder ce minois, il savait l’idée illusoire. Elle n’avait pas besoin de ce genre de subterfuge pour avoir un rendez-vous galant.
    
    — Jean-François, j’ai besoin de votre aide.
    — …
    — Vous êtes un homme et je ne suis qu’une faible femme.
    — …
    — Et puis nous avons des intérêts en commun… !
    — …
    — Je vous le ...
    ... dis à nouveau, j’ai besoin de votre aide.
    
    Le condé prit le temps de la réflexion et rétorqua :
    
    — Je ne dis pas non, mais pourquoi toute cette mise en scène ?
    — Hum, comment dirais-je ? Pour m’attacher votre discrétion.
    — Vous ne m’avez toujours pas renseigné sur l’objet de votre requête.
    — Venez avec moi !
    
    La belle l’entraîna dans la pièce contiguë et lui présenta les tenants de l’affaire : un merlin et un mur, il ne manquait plus qu’un homme au bout du manche de l’outil. Le roussin, réticent, demanda force explications et Adrienne ne lui cacha rien de son enquête. Il se rendit à ses conclusions. Avec beaucoup d’entrain, il frappa le bâti qui, peu à peu, céda sous les coups.
    
    Effectivement il y avait derrière cette cloison un vide où maintenant, passé dix-huit heures, un brouhaha commençait à s’amplifier… ! Il y avait aussi, oh chance, une échelle scellée dans la maçonnerie en vis-à-vis et qui permettait un déplacement vertical plus aisé. Adrienne passa la tête par l’ouverture et constata que cet espace d’environ quatre-vingts centimètres de large, démarrait à l’étage inférieur et allait jusqu’au toit, il faisait aussi toute la largeur de l’immeuble de la rue à la cour, mais obturé à ses extrémités, ce qui en cachait l’existence. Elle saisit rapidement le pourquoi de ce vide, au demeurant fort judicieux. Cela pourrait s’appeler un « pare-feu » et séparait les immeubles en permettant d’y faire passer les cheminées.
    
    À maintenant vingt heures, un bruit continuel ...