1. Toute la vérité sur le mystère du 123 boulevard Voltaire


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, hbi, extracon, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, double, Partouze / Groupe fouetfesse, Humour policier, historiqu, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... moins la bourgeoisie et provoqua son désintérêt. Et puis, sans doute, un autre sujet d’engouement apparut, bientôt lui-même supplanté à son tour, par un autre. Le 123 boulevard Voltaire fut évincé des conversations de salon pour retomber dans l’oubli.
    
    La fosse septique fut évidemment vidangée et les bruits… perdurèrent. Les locataires furent livrés à eux-mêmes maintenant que l’intérêt populaire était retombé. Pourtant, trois personnes ne se contentèrent pas de cette explication : en premier, les deux condés, l’inspecteur Jaume qui avait des obligations et ne pouvait consacrer tout son temps à une enquête officiellement y délégua son jeune adjoint pour des recherches discrètes sur cette affaire. La dernière personne sceptique (presque comme la fosse susmentionnée), mademoiselle Adrienne Leblanc, pigiste pour différents quotidiens de la capitale, enquêtait aussi à ses heures.
    
    Le brigadier Jean-François Pitivier en jeune homme alerte et ambitieux, désireux de pouvoir complaire à son supérieur et bien sûr de progresser dans la hiérarchie, s’attela immédiatement à la tâche.
    
    L’immeuble comprenait deux échoppes au rez-de-chaussée qui ne posaient aucun problème, puis cinq étages d’appartements pour finir par les chambres de bonnes sous combles. Le policier fit subir un interrogatoire approfondi aux occupants et trouva que les problèmes ne survenaient que sur le côté droit de l’immeuble et seulement à partir du deuxième étage et pour cause, le premier n’était plus habité. ...
    ... Cela permettait de circonscrire les recherches à cette partie de la bâtisse.
    
    Jean-François dressa la liste des personnes concernées :
    
    Mademoiselle Adrienne Leblanc, notre distinguée journaliste, par des voies détournées parvint aux mêmes conclusions. Pour une jeune femme, en cette fin de dix-neuvième siècle, réussir dans le journalisme n’était pas à portée de la première venue. Son rédacteur en chef l’avait tout de suite mise au parfum : pour réussir, il fallait coucher – bon, admettons – aussi, elle coucha. Quand l’homme, après l’avoir prise, lui prit un article de vingt lignes pour dix sous la ligne, elle estima ce marché, un marché de dupes. Les catins du faubourg Saint-Denis se voyaient mieux rétribuées. Non, il lui fallait un scoop comme disaient nos voisins d’outre-Manche, une nouvelle extraordinaire qui mettrait toutes les rédactions à ses pieds… !
    
    L’enquêteuse, fervente lectrice de « Mister » Poe, s’imaginait en digne héritière de son héros, le chevalier Dupin. Elle passait le plus clair de son temps dans les sombres couloirs de l’immeuble incriminé et y glanait de-ci, de-là quelques informations qui lui permirent par recoupements de circonscrire aussi le problème. Sa mignonne frimousse et sa propension au papotage lui avaient ouvert bien des portes. Le brigadier voyait, bien sûr, d’un mauvais œil cette détective en jupons empiéter sur SON enquête.
    
    Adrienne était la fille unique de l’imprimeur honorablement connu, Maurice Leblanc, non, pas le papa d’Arsène, ...
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