Atterrissage caliente à Fuerteventura (1)
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nostagique44, Source: Xstory
... mon rapport de vol que je venais de parapher d’un « RAS » suivi de ma signature et je me levai pour quitter l’appareil, laissant au second pilote le soin des procédures d’arrivée.
Une demi-heure plus tard tout l’équipage se retrouvait à bord de la navette de la compagnie qui nous conduisait à nos hôtels car on avait de la chance : on restait sur place en repos vingt-quatre heures pour relever le prochain équipage qui arriverait le lendemain et qui serait à son tour de repos.
Dans le Ford Transit, j’étais assis à côté d’Agnès, une jolie blonde aux formes appétissantes qui faisait son premier vol pour son stage de PNC dans la compagnie. Je sentais la chaleur de sa cuisse droite au travers de sa jupe bleue cobalt qui lui remontait au-dessus des genoux. Elle venait d’avoir 22 ans. Elle parlait trois langues en plus de l’allemand : l’anglais (obligatoire), le français (avec un charmant petit accent teuton) et l’espagnol. Lorsqu’elle s’exprimait en français, elle ne pouvait pas s’empêcher de dire « ouais » au lieu de « oui » et de placer des « en fait » à tous les cinq mots : une mode qui faisait des ravages parmi les jeunes en France qui, à mon humble avis, massacraient la langue de Molière. J’avais horreur de ça !
À Caleta de Fuste, la navette s’arrêta devant le Barcelo Castillo Beach, un complexe hôtelier composé uniquement de bungalows). Je descendis du véhicule après avoir lancé à la ronde un« Auf Wiedersehen, bis Morgen ! »
Tirant mes deux mallettes sur ...
... roulettes, j’empruntai la rampe destinée aux fauteuils roulants et pénétrai dans la réception. La climatisation me fit un bien fou. Mon entrée ne passa pas inaperçue : j’étais le seul en uniforme. Quelques femmes se retournèrent. La réceptionniste me reçut avec un sourire à rendre minables toutes les publicités pour dentifrices.
—Buenas tardes, Señor Comandante. Habla español ?
—Si ! No hay problema ! lui répondis-je dans sa langue en lui remettant ma carte professionnelle.
— Vous avez une carte nationale d’identité ou un passeport ?
— Bien entendu, lui dis-je en sortant mon passeport de la poche intérieure de ma veste.
La réceptionniste regarda sur l’écran de son ordinateur et me remit une carte magnétique qui servait de clé ainsi qu’une autre carte.
— N’oubliez pas de faite tamponner votre carte chaque fois que vous prendrez votre repas au restaurant. Vous avez le bungalow « Tenerife ». Vous prenez la passerelle en face de la sortie, passez le long de la piscine, et ce sera le deuxième sur votre gauche. Nous vous souhaitons un agréable séjour,Señor Comandante.
— Merci.
Pas plutôt le nez dehors, je fus confronté à la fournaise. J’aperçus la passerelle. Dessous, il y avait une immense piscine. Sur les transats autour du bassin, des femmes aux seins nus se faisaient rôtir… Rapidement, j’aperçus mon bungalow qui en réalité était une construction sur deux niveaux au toit surmonté d’une citerne et d’une parabole dans le style du pays, dans un blanc éclatant. Au ...