Sens inverses
Datte: 21/12/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
train,
hdomine,
pénétratio,
init,
prememois,
initfh,
occasion,
Auteur: Charelle Mondar, Source: Revebebe
... chance » dans leurs prochaines tentatives de drague et repris mon chocolat.
C’est alors que je le vis seul à une table, me dévorant du regard. C’était l’homme à la chemise blanche qui m’avait frôlée auparavant. Je pouvais à présent le voir de face ; il avait les cheveux très noirs, les yeux foncés et le teint hâlé. On aurait dit un bel Italien sorti tout droit d’un magazine tant sa beauté était typée. Je l’aurais bien vu vanter les bienfaits d’un parfum, d’une montre prestigieuse ou d’un café. Il était si beau qu’il en paraissait irréel. Lorsqu’il me sourit, je me retournai pour voir derrière moi quelle était la créature qui bénéficiait de son sourire charmeur. Il n’y avait personne. Il se leva et vint s’asseoir à ma table, en face de moi. Il se pencha tout près, pour la seconde fois je pus sentir son souffle.
— Vous permettez ?
— Bien sûr.
Malgré moi j’étais troublée. Il se rapprocha de moi et me parla presque dans un murmure
— Excusez-moi, mais j’ai entendu votre conversation avec les jeunes gens. Votre beauté leur a fait tourner la tête.
— Je vous en prie…
— Vous êtes donc fiancée ?
En prononçant cette phrase, il s’empara doucement de mon annulaire gauche et le caressa du bas vers le haut à plusieurs reprises. J’étais tétanisée
— Pourtant, je ne vois pas de bague de fiançailles…
Je répondis en chuchotant, la gorge serrée :
— Je porterai une alliance dans quelques jours.
Il reprit alors la parole, sûr de lui :
— Odile. Je peux vous ouvrir ...
... comme une fleur, vous préparer à votre nuit de noces. Vous arriverez éclose comme une rose. Il n’aura plus qu’à vous butiner…
J’étais outrée et hypnotisée à la fois par sa voix suave et son regard perçant.
— De quel droit me parlez-vous ainsi ?
Toujours plus près, je sentais ses lèvres sur mon oreille, il murmura :
— Considérez-moi comme un Casanova des temps modernes. J’aime les femmes, j’aime les faire jouir. Cela me donne tous les droits. Je vous regarde et j’ai envie de vous. Vous allez vous marier dans quelques jours, nous sommes tous les deux dans ce train de nuit et je veux vous faire hurler de plaisir.
J’avais du mal à respirer. Je ne reconnus pas ma voix tremblante et basse lorsque je lui dis :
— Pourquoi n’allez-vous pas dire vos obscénités à une autre ?
— Vous savez très bien que ce ne sont pas des obscénités. Je parle le langage du corps. Je sens le vôtre frémissant, il est fait pour le plaisir. Depuis que je vous ai frôlée dans le couloir, je vous désire. Et je sens que vous aussi brûlez d’envie de sentir mes mains sur votre peau. Vous savez qu’avant de vous marier vous devez connaître cette nuit, libérer vos pulsions…
— Vous ne savez rien du tout.
— Je sais Odile que chaque femme est comme une guitare ; j’ai le don de savoir leur faire l’amour, de faire exploser leur musique intime. Les femmes crient dans mes bras. Chacune est unique et je sais les caresses qui appellent son plaisir, comme une folie.
Je fus choquée de m’entendre dire « Je ...