Sens inverses
Datte: 21/12/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
train,
hdomine,
pénétratio,
init,
prememois,
initfh,
occasion,
Auteur: Charelle Mondar, Source: Revebebe
... vais me marier, mon époux saura me donner du plaisir ».
— Je n’en doute pas, mais il faudra trembler sous mes doigts afin de vous libérer. Vous le savez, Odile, ne vous mentez pas.
J’avais du mal à soutenir son regard brillant.
— Vous parlez comme si vous me connaissiez ! De quel droit ?
— Je vous l’ai déjà dit, j’ai un don exceptionnel. Je ne vous connais pas, certes, mais je vous sens.
Il me prit la main, la retourna et déposa un baiser au début du poignet. En effleurant ma peau diaphane il planta son regard dans le mien et me dit :
— Je sais comment vous rendre folle. Je serai votre guide. Je ne ferai que vous révéler à vous-même. Il y a des choses que je ne ferai pas. Je ne serai que l’écho de vos désirs enfouis.
Il se rapprocha encore et d’une voix enchanteresse murmura :
— Je ne glisserai pas mon pénis gros et long, à la peau douce comme du velours, dans votre bouche. Il n’entrera pas entre vos lèvres. Je ne le passerai pas entre vos seins que j’aurai enduits de salive.
J’étais rouge de honte, je voulais me sauver mais il me tenait toujours la main.
— Je ne vous lècherai pas entre les fesses…
Je sentais le sang battre dans mes tempes. Je le suppliais de me laisser partir
— Je ne vous ferai que du bien, jeune fille.
Avant de me défaire de son emprise, je m’approchai de lui et murmurai, les yeux perdus dans le vide :
— Et que me ferez-vous ?
Dans un chuchotement troublant, il me répondit :
— Vous ne pourrez point ...
... l’entendre, il vous faudra le vivre dans votre chair.
C’est presque en courant que je regagnai mon fauteuil. J’avais les joues en feu. Je tremblais et j’étais choquée. Pour me calmer, je décidai de lire et très vite, bercée par le roulis du train, je sombrai dans le sommeil. Je me réveillai en sueur. J’avais rêvé que je hurlais de plaisir sous les caresses de mon dom Juan. Il me semblait qu’on pouvait lire sur mon visage mes pensées profondes. Je craignais d’avoir vraiment crié dans mon sommeil. Dès que je fermais les yeux, les mêmes images revenaient me hanter. Finalement, n’y tenant plus, je décidai de me lever et de me rendre dans le couloir. Devant sa cabine.
Je posai mes bras sur les rebords de la fenêtre. Je me laissais bercer par la vitesse quand j’entendis la porte de son compartiment s’ouvrir. Il en sortit et se rapprocha de moi. Il venait me chercher. Lui aussi s’accouda à la fenêtre. Puis il me regarda, me prit simplement la main et me dit « viens ». Tel un automate, ma main emboitée dans la sienne, je le suivis. Nous fîmes quelques pas puis il ouvrit la porte du compartiment qu’il referma à clef. À l’intérieur il y avait quatre couchettes spacieuses inoccupées. Les rayons de la lune éclairaient à peine l’endroit. Ou bien était-ce le néon de sécurité ? Je me tenais debout, mon cœur battait très fort. Je ne comprenais pas ce que je faisais ici. Il s’approcha de moi et me murmura à l’oreille :
— Merci d’être venue.
Son accent était indéfinissable. Sa voix était ...