Christine Panama
Datte: 20/12/2020,
Catégories:
fh,
amour,
cérébral,
Oral
fsodo,
québec,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... aimais cet aspect psychologique total de domination – de mes mains sur ses hanches ou dans ses cheveux, de mes doigts comme des serres sur ses fesses, ma queue dans son cul, ses cheveux volant au rythme de ses coups de tête et de ses soubresauts du corps, je souriais intérieurement en songeant à son métier :
— J’encule le fisc ! Ouais !
J’avais des érections rien que d’y penser. Ainsi, quand j’étais à l’étranger, nous nous envoyions des sextos : de petites phrases emplies de désirs du style : et si tu imaginais que je te lèche les couilles, tu ferais quoi ? à quoi je répondais : je me laisserais faire jusqu’à ce que je te gicle au visage. Des fois c’était cru, et je recevais les textos en pleine réunion : je veux ta bite entre mes lèvres et je tapais rapidement alors qu’on me parlait de stock-option : je vais te baiser la bouche. D’autres fois c’était plus romantique, mélancolique : il pleut à Londres, je m’ennuie de tes yeux… ce à quoi elle a rétorqué : qui te regardent bander, je sais que tu ne t’ennuies pas seulement de mes yeux… c’était toujours tourné vers le sexe. J’ouvre mes fesses… je lui ai répondu : envoie-moi une photo, mais elle a refusé : non, tu verras quand tu reviendras.
Quand je revenais, j’abattais mon travail le plus rapidement possible pour passer du temps, le soir, la nuit, avec elle. Elle m’obnubilait, elle m’obsédait. Je crois qu’elle voulait m’arracher une jouissance que je ne connaîtrai qu’avec elle. Et vice versa, peut-être…
Nous ...
... baisions, buvions, parlions. Mars 2016. Chez moi, dans mon salon au septième étage de la tour Élizabeth, Christine est allongée, les pieds ramenés contre mon buste. Je suis à genoux devant elle, penché en avant pour comprimer ses cuisses contre ses seins. J’ai senti cette pénétration comme maximale. Position pour les sodomites avertis, Christine avait le ventre compressé, les yeux fermés, la bouche grande ouverte dans un cri intense et silencieux. Je me suis remis à coulisser dans son cul assez rapidement pour soudainement m’arrêter, puis recommencer.
Christine a ouvert les yeux, comme prise de folie et a crié, je m’en rappellerai toute ma vie :
— J’aime ça quand tu m’encules Fred !
J’ai joui, ne pouvant m’en empêcher. Nous discutions sexe. Elle me disait, à propos de la sodomie :
— J’en ai des frissons de partout et une chaleur intense monte dans mon ventre, dans mon corps entier, on dirait que ma peau éclate. J’ai plus l’impression de jouir avec tout mon corps, c’est comme une bombe, soudaine, une bombe incendiaire, qui demeure encore longtemps par la suite…
Elle avait théorisé la pratique.
— En fait, la sodomie, a-t-elle continué, est une forme d’art. Il faut se connaître, se faire connaître, n’avoir aucun complexe, et on en arrive à une intimité poussée, une forme de complicité totale. C’est un don de soi, un abandon des corps. Je parle pour moi, naturellement. Pour vous les hommes, ça doit être différent…
— Je ne sais pas, ai-je répondu, tu es plus ...