1. Christine Panama


    Datte: 20/12/2020, Catégories: fh, amour, cérébral, Oral fsodo, québec, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... !
    
    Elle était amusée d’être là, curieuse, elle avait bien vieilli :
    
    — Frédéric, ça doit faire au moins vingt ans qu’on ne s’est pas vu…
    — Vingt ans ? Arrête, il me semble que la dernière fois, on était gamin…
    
    Elle n’avait pas changé. Nous avions seulement vingt-cinq ou trente ans de plus. Nous sommes devenus des adultes entre-temps. Nous ne nous lancerons plus le ballon. Elle dégageait une odeur de féminité, de sexe peut-être ? Elle et Ian ont-ils fait l’amour dans l’ascenseur, avant de venir ici ? Mais pourquoi est-ce que je pensais à ça ?
    
    Peut-être grâce à la démarche lascive de Christine dans mon appartement, effleurant les meubles d’acajou de ses doigts et jetant un œil curieux sur les masques africains et les tableaux de peintres contemporains, une sensation forte de désir me parcourait les couilles, et je la percevais, Christine, tel un fantasme à réaliser, tel un réceptacle de sexualité effréné. Ian a suivi mon regard puis l’a intercepté : il a démontré sa joie de me revoir et en même temps, celle d’avoir rencontré Christine.
    
    — Christine et moi nous sommes croisés au rayon des vins. C’est elle qui m’a reconnu, on a parlé et je l’ai invitée.
    — Oui, tu as bien fait.
    — Je n’avais rien à faire ce soir, et je me disais que ce serait une bonne idée, ces retrouvailles.
    
    Sa voix même dégageait de la sensualité. Elle a grandi, certes, mais ses cheveux noirs, à peine ondulés flottait sur ses épaules dénudées, sa taille est demeurée fine, ses cuisses ...
    ... semblaient longues, ses seins semblaient vouloir tendre vers l’extérieur, son décolleté était charmant, le pendentif sombre autour de son cou suivait une courbe qui m’invitait. Ses yeux bruns et lumineux me détaillaient, je défaillais.
    
    — Alors, on l’ouvre cette bouteille de vin ?
    
    Je me suis réveillé le lendemain matin avec un petit mal de crâne. Christine était allongée à mes côtés. Elle me tournait le dos, la tête sur l’oreiller, le drap repoussé sur ses cuisses. Mais que s’était-il passé ? Pour qu’elle soit nue dans mon lit, au soleil levant, il a dû y avoir de la complicité qui s’est installée durant la soirée.
    
    J’ai posé ma main sur sa hanche. Souvenir : ah oui, comme j’ai trouvé sa peau douce ! Comme elle est toujours douce ! Je lui ai fait des caresses, le long de son corps, ses cuisses, ses épaules, ses bras. Je me suis même aventuré à caresser ses seins, ses cheveux. Christine a murmuré, s’est retournée vers moi, un petit sourire aux lèvres, des yeux endormis.
    
    — Bonjour, lui ai-je dit.
    — Bonjour…
    
    Un silence, je la caressais encore, ses seins étaient beaux, elle avait de superbes formes, et dire qu’elle me lançait le ballon dans les jambes, tout gamin.
    
    — On a un peu trop bu, hier… qu’elle m’a chuchoté.
    
    J’ai hoché la tête, ça me revenait un peu, cette soirée, oui. Mon ami Ian qui a rencontré Christine, qui l’a invitée chez moi. La bouteille débouchée, les discussions décousues : Ian, Christine et moi avions quarante ans. Nous avions fait nos vies comme nous ...
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