1. Portrait volé


    Datte: 04/12/2020, Catégories: fh, hplusag, jeunes, forêt, campagne, amour, soubrette, jalousie, dispute, pénétratio, jeu, mélo, portrait, historique, Auteur: Musea, Source: Revebebe

    ... est fort… Viens, ma belle, viens me rejoindre au plus haut. Je te donne ma sève, toute mon envie de t’aimer et de vivre avec toi…
    
    Un râle puissant monte de sa gorge, bientôt suivi par une plainte douce s’amplifiant toujours plus à mesure que l’étreinte se fait plus intense. Dans le tourbillon de caresses, de pénétrations douces et puissantes que François lui donne, Élise éprouve en elle à son tour le sentiment d’être au plus clair d’elle-même comme presque jamais elle n’avait pu l’expérimenter avant. Être soi au-delà de ce qu’on en saisit habituellement, au-delà de tous les remparts que l’on dresse pour se raisonner, se contenir, se présenter à soi et aux autres… et cette sensation de plénitude absolue fait encore plus monter le désir profond qu’elle a de son amant, sa volonté d’union totale à celui qui explore son intimité, mettant à nu toutes ses résistances, tous ses secrets, toutes ses envies réprimées, l’accompagnant dans le plaisir, le désir, lui faisant ressentir sa féminité comme un accomplissement… La jeune comtesse se sent vivre un prestigieux moment, celui où elle n’a plus besoin de jouer un rôle. Mais où elle peut enfin se vivre telle qu’en elle-même avec ce vertige et cette certitude d’accéder au meilleur avec l’être qui lui est le plus accordé, avec qui elle pourra transcender tous les chagrins, toutes les peurs, oser tous les projets…
    
    À présent, chaque coup de reins de François les emporte un peu plus sur la vague du plaisir. Ensemble, ils montent vers ...
    ... l’orgasme, gémissants, suppliants, pleurant presque tant leur étreinte les grise. François fixe Élise avec une intensité si forte que dans un dernier coup de reins, comme une déferlante, elle se met à crier, à hurler son plaisir presque comme si elle allait mourir…
    
    Et François la rejoint dans ce cri animal, dans cette plénitude d’être homme et femme dans un amour total, généreux et sécurisant. Au fond du ventre d’Élise, la semence de François coule, emplit la jeune femme d’une puissance encore jamais atteinte. Elle se sent pleinement femme, possiblement mère avec l’impression de pouvoir à présent franchir n’importe quel obstacle.
    
    Et là, d’un seul coup, une certitude : elle veut que François et elle aient un enfant. Ce moment d’une incroyable beauté lui fait toucher du doigt le bonheur immense de concevoir un petit dans cette félicité des corps et des cœurs. Elle contemple son amant qui a momentanément enfoui son visage dans son épaule et elle lui murmure en le serrant dans ses bras :
    
    — Je t’aime tant… Merci… Merci d’exister, merci de ce moment merveilleux…
    — C’est moi qui dois te dire merci de m’offrir ta jeunesse, ta radieuse beauté et cet amour dont je n’osais plus rêver sans avoir le cœur déchiré…
    — Pardonne-moi de t’avoir fait endurer cette souffrance !
    — Je t’ai pardonné il y a longtemps. Ta situation était celle que je connaissais le mieux. Et je pouvais comprendre tant ton chagrin que ta colère. J’ai été tellement confronté à ces deux sentiments au début… ...