1. Portrait volé


    Datte: 04/12/2020, Catégories: fh, hplusag, jeunes, forêt, campagne, amour, soubrette, jalousie, dispute, pénétratio, jeu, mélo, portrait, historique, Auteur: Musea, Source: Revebebe

    ... femme.
    
    François la regarda avec émotion.
    
    — Ne t’inquiète pas. Nous ne ferons rien que tu n’auras désiré aussi ardemment que moi.
    
    Et il l’enlaça à nouveau, la berçant tendrement, et son baiser d’amant vint à nouveau apaiser les craintes de la jeune femme. Lorsque le comte ressentit son abandon, il commença de dégrafer sa jupe et son corsage. Vêtue de noir, Élise était encore la veuve de Vincent ; et cela, François ne le voulait pas. Il voulait qu’elle fût dégagée de toute entrave symbolique pour décider clairement de se donner à lui. Il écarta doucement les pans du corsage noir déboutonné et donna un coup sec pour en débarrasser la jeune femme. La jupe subit le même sort. La comtesse était à présent en jupons et chemise de coton blanc. La vision ravit le comte. Elle lui rappelait une jeune mariée au seuil de sa première nuit. Un instant, le fantôme de Camille se superposa à Élise mais François le chassa de son esprit. Élise était bien vivante et elle était là, pour lui, pour ce moment. Ému, il l’enleva dans ses bras, écarta de l’épaule la tenture de brocart et la porta sur le lit. Puis il se pencha sur elle tout en se dévêtant.
    
    — Je vais t’aimer si fort que plus jamais tu n’auras envie de partir loin de moi, dit-il. Je vais t’aimer comme j’ai toujours rêvé de pouvoir le faire… mieux que Jupiter n’a aimé Antiope…
    
    Il avait jeté sa veste puis son gilet de soie noire. Sa chemise dégagée du pantalon laissait entrevoir un torse viril couvert de longs poils bruns ...
    ... soyeux. Cette vision émut Élise. Vincent était quasiment imberbe et cet homme à la virilité plus marquée la troublait. Elle contemplait François de Saillant penché au-dessus d’elle avec un mélange de peur et de désir. Il était à la fois si proche et si étranger. Son corps d’homme l’intimidait. Et elle avait peur de le décevoir… de ne pas être à la hauteur de la belle muse du tableau. Et pourtant, sous son regard d’amant, elle se sentait à cet instant plus femme et plus séduisante que jamais elle ne l’avait éprouvé auparavant.
    
    Elle soupira lorsque le comte caressa son cou, ses bras nus et sa taille avant de l’enlacer et de la couvrir de baisers. Et lorsqu’il commença de déboutonner lentement la chemise de batiste brodée qui couvrait encore son buste, elle gémit et son corps entier frémit de désir.
    
    François s’empara de cette bouche qui enfin s’autorisait à exprimer l’envie de la jeune femme et la baisa avec passion tout en déshabillant sa compagne, en dénouant les rubans, abaissant les pans de sa chemise. Le contact de la peau douce d’Élise sous ses doigts le fit gémir à son tour d’impatience et son sexe se fit encore plus dur contre les jupons de la jeune femme. Le satin tiède, légèrement ambré de sa peau, l’odeur de vanille et de cannelle qu’elle exhalait le rendait fou. Il la voulait ardemment, totalement, et s’appliqua à découvrir de la bouche et des mains l’entièreté de la nudité qu’elle lui offrait. Élise avait encore un corps de jeune fille, à la taille fine, aux seins ...
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