1. Les émois de Corinne - Prologue


    Datte: 25/04/2018, Catégories: f, ff, fagée, inconnu, forêt, Oral attache, merveilleu, contes, merveille, Auteur: Polyphème, Source: Revebebe

    ... toison brune, foisonnante et en même temps soigneusement entretenue et taillée, épilée en deux courbes fluides et élégantes, qui marquaient une frontière frisottante entre la peau nue et les longs poils luisants. Partant du nombril, elle fit glisser doucement son majeur dans le buisson noir, jusqu’à la fente. Corinne respirait fort et tressaillait de bonheur. Au passage du doigt sur le clitoris elle poussa un petit soupir et s’agrippa aux épaules de Lysandra. Celle-ci, continuant son exploration, pénétra doucement l’alcôve de chair pour entamer un lent va-et-vient qui arracha un soupir à Corinne. Enfin, elle jeta son nez dans la toison naissante et sa langue goûta la sublime liqueur… Les mains de Corinne s’agrippèrent à ses épaules et Lysandra, s’interrompant immédiatement, les lui saisit en mêlant leurs doigts.
    
    Doucement, elle se releva et, lui enserrant tendrement, mais fermement, ses poignets d’une main, tendit la main vers un buisson pour en arracher un volubilis dont elle enserra les bras de Corinne, par un lien à la fois symbolique et réel. Les feuilles grimpaient jusqu’à ses coudes en manches constellées de fleurs blanches.
    
    — Tu es à moi ! chuchota-t-elle à son oreille avant de la pousser à plier les jambes pour l’allonger dans l’herbe. D’instinct, Corinne écarta légèrement les cuisses. S’agenouillant de nouveau, Lysandra se pencha sur elle et, lui remontant les bras au-dessus de la tête, d’une main ferme et assurée, lui maintint les poignets emprisonnés. Elle ...
    ... embrassa ses coudes et s’attarda un instant sous ses aisselles, chatouillant légèrement de sa langue la chair moite et parfumée. Changeant de point de vue et d’angle d’attaque, Lysandra enserra chacune de ses chevilles de liseron et flatta de nouveau doucement ses jambes en léchant ses mollets et ses cuisses, puis, les lui écartant un peu plus, replongea sa langue dans la chatte. Elle léchait les lèvres intimes, pour retrouver le clitoris qu’elle titilla de la langue et des doigts, qui bientôt s’enfoncèrent dans le vagin dégoulinant de mouille. Cette caresse était particulièrement prisée par Corinne : son ex-mari lui-même était expert en la matière et il avait eu longtemps l’habitude de lui offrir cette caresse avant de lui faire plus classiquement l’amour.
    
    Elle gémissait de plus en plus ; ses bras souplement maintenus par le liseron, ses mains se crispaient dans le vide et son corps se tordait de plaisir : la langue et les doigts de Lysandra officiaient avec une virtuosité quasi surnaturelle, et Corinne finit par jouir dans un feulement interminable et impudique… Puis tout se tut, et Lysandra rampa pour se rapprocher du visage de Corinne pour l’embrasser tendrement et lui faire goûter ses propres sécrétions sur ses doigts, sur ses lèvres, sur sa langue – puis elle se retira un peu à l’écart et s’agenouilla en regardant son amante.
    
    Il y eut un long moment de silence. Allongée sur le dos, Corinne contemplait le ciel, toujours aussi bleu, et le soleil qui ne voulait pas ...