1. Abélia, ou l'impudeur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: f, fh, ff, 2couples, jeunes, cadeau, copains, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral 69, hsodo, Partouze / Groupe init, confession, nostalgie, Auteur: Silène, Source: Revebebe

    ... sans succès, comme aux inexplicables sanglots qui par saccades maintenant me montaient. Durant ma toilette, cette succube s’était impunément trituré le sexe ; sans doute donnait-elle encore spectacle, moi partie, des ondulations vénéneuses de son plaisir.
    
    S’il y eut une personne qui tira un profit immédiat de cet épisode, ce fut bien mon petit ami. Depuis le début de notre relation, je lui avais imposé une obscurité quasi systématique lors de nos rapports sexuels. Aussi, ce fut d’abord du bout des doigts qu’il découvrit, le soir même, ma transformation. Sans doute espérait-il que je lui fisse au grand jour découvrir l’objet de son désir. Mais après d’interminables et aveugles pourparlers, il n’obtint de moi qu’une lumière légère, excessivement tamisée, suffisante en tout cas pour que fût dévoilée la pente dorée de ce sexe à demi nu. Je ne trouvais étrangement pas la même excitation à me montrer devant lui. Mais Samuel bandait : je baissai donc son caleçon et l’embouchai sans plus de transition, me concentrant sur les palpitations de sa chair, sur l’âcre goût de son gland, qui par instants se délestait d’une ou deux gouttes d’un sperme lourd et salé. Je le pompai avec une application feinte, presque servile, j’étais trop douce et trop vive à la fois, bref, je n’étais pas tout à fait à lui.
    
    Je voulais avant tout qu’il terminât : il me fallait pour cela le lécher, l’aspirer et lui masser copieusement des couilles que je savais grouillantes. Tandis que palpitait son ...
    ... périnée, je recrachai une verge que Samuel, haletant, dirigea brusquement sur ma fente. Le jeune homme plaqua puissamment son gland sur mon clitoris et chercha mes petites lèvres, en soupirant si fort qu’il me fallut lui intimer par deux fois de contrôler sa voix. En vérité, je ne voulais pas qu’il me pénétrât ainsi, alors que tout mon corps se tendait désormais pour une autre. Aussi le masturbai-je avec une telle énergie que celui-ci, terrassé, ne parvint bientôt plus à s’empêcher de juter. Une main à nouveau plaquée sur ses testicules, je sentis palpiter, de l’autre, sa tige veineuse. Interdite, je me laissai souiller le sexe par une éjaculation abondante. Tandis qu’il expirait, la verge encore dure, je fronçai les sourcils et cherchai à l’aveugle, d’une main sèche et nerveuse, quelque chose qui put nettoyer mon tee-shirt et mon ventre, recouverts tout comme mon pubis d’une quantité hors du commun de sperme. Les yeux rivés sur cette fente de bout en bout crémeuse, Samuel resta immobile, ne trouvant, comme s’il s’était agi d’observer là un exploit inédit, mot dire. « Il est tard », soupirai-je d’un ton trop neutre pour que celui-ci ne ressemblât pas à une sorte de reproche. Toujours sans un mot, Samuel ramassa son boxer. Il me regardait toujours. À cet ami scrutateur et silencieux, j’ajoutai : « maintenant, il faut éteindre ». Pour caresser en toute tranquillité cette motte encore grasse, il fallait en effet que ce garçon fût diligemment endormi.
    
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    C’était déjà décembre. À ...
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