1. Abélia, ou l'impudeur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: f, fh, ff, 2couples, jeunes, cadeau, copains, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral 69, hsodo, Partouze / Groupe init, confession, nostalgie, Auteur: Silène, Source: Revebebe

    ... charmante touffe rouquine, même tout à fait discrète… Alors qu’est-ce qu’on fait, ma belle ?
    — Je ne sais pas, balbutiai-je, hypnotisée. Qu’est-ce que tu portes, toi ?
    — Chérie, je sais que tu me mates, alors ne me dis pas que tu ne sais pas à quoi ressemble ma petite moule ! Ah, tu ne perds rien pour attendre !
    
    La jeune femme, qui le plus naturellement du monde avait écarté sa propre culotte, m’intima d’ouvrir les yeux. Elle m’exhiba sans plus de fioritures le rectangle brun qui prolongeait sa fente. Ses lèvres, presque soudées, eussent été parfaitement vierges si celles-ci n’avaient pas été souillées d’un long filet transparent. Mutine, Abélia passa son index sur le fond poisseux du sous-vêtement, porta le doigt à ses narines et affirma d’un ton badin que toutes deux étions dans le même état, qu’il n’y avait donc pas à être pudique, puisqu’il n’y avait rien de grave à cela !
    
    Tandis qu’elle appliquait la mousse à raser, je ruminais cette dernière phrase :s’il ne s’agissait que du feu causé par le contact des corps, n’avais-je pas substitué le sentiment amoureux, là où il ne devait avoir qu’émoi érotique ?, Mais Abélia achevait dans le bruit délicieux de l’écoulement de l’eau la toilette de mon sexe. Hantée par la vision de son corps, je désirais goûter cette femme, j’enviais particulièrement sa bouche. Une fois finalisés taille et rasage, Abélia passa un gant humide, chaud et appliqué sur mes grandes lèvres et sur mon mont de Vénus. Sans doute dus-je m’y attendre : ...
    ... celle-ci, de la paume de la main, insista plus que de mesure sur mon bouton, m’arrachant un cri tout fait de plaisir et de surprise. Si je n’avais pas violemment écarté son poignet, celle-ci m’eût mené à l’orgasme, je pense, tant mon con, qu’elle stimulait de la paume seulement, se montrait sensible à cet hommage lesbien. Ce gant enfin retiré Abélia se redressa, me donna un furtif baiser et me tendit, derechef, le miroir. Joueuse, après un obscène :
    
    — Toi, tu dois avoir bon goût !
    
    Elle m’écarta plus fermement les jambes, ses pouces pénétrant plus que de mesure la chair blanche de mes cuisses. Cette vue, ce sexe mutilé du mystère qui tantôt le préservait, dévoilant désormais, sous ce rectangle roux, des lèvres roses, lisses et gonflées comme un fruit mur, un clitoris décalotté et des corolles souillées et soudées dans l’attente du plaisir, d’où il s’écoulait, jusqu’aux pourtours de mon œillet, ma blanche et poisseuse liqueur, cette vue-là me donna un frisson de honte. Aussi, tandis qu’elle m’ordonnait, piquée, de lever bien haut les jambes, afin, je cite, de « toiletter d’une langue de chat ce joli petit trou », puisque j’étais « vilaine, salie, mouillée de partout », je me levai et criai, le fard aux joues, un « non, ce n’est pas bien ! », recouverte de tous les draps de bain restants autour de nous, ce sexe pornographique enfin dissimulé, je la laissai donc seule. Je m’éloignai d’elle en la sachant encore là-bas, aussi indifférente à mon départ qu’à la pudeur imposée ...
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