1. Abélia, ou l'impudeur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: f, fh, ff, 2couples, jeunes, cadeau, copains, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral 69, hsodo, Partouze / Groupe init, confession, nostalgie, Auteur: Silène, Source: Revebebe

    ... de l’annulaire et du petit doigt, celle-ci avait passé la porte étroite de mon vagin : les va-et-vient qu’elle imprima dans cette vulve dilatée me donnèrent plus de plaisir que les queues impatientes et bien plus grosses, qui tantôt m’avaient fourrée, dans l’idée, fixe malheureusement, d’entièrement s’y décharger. Ainsi doigtée, je me sentais à elle, du moins remplie d’elle, c’est-à-dire pleine, à ras bord. Cela dit, la position n’étant guère confortable pour Abélia, celle-ci ôta sa main, glissa ses doigts souillés sous mes narines et me fit respirer mes effluves vaginaux ; avec un sourire que je devinais être celui de la satisfaction, je la vis distinctement passer un coup de langue sur l’étendue de son majeur.
    
    Nous patientâmes ainsi, d’une mesure à l’autre, dans l’attente de l’acte prochain de nos amours.
    
    Pelléas et Mélisande se donnaient rendez-vous près de la fontaine. Abélia, l’impudique, se tortilla, se souleva un petit peu, fit remonter sa robe bien au-dessus de son shorty. Puis elle saisit ma main droite et la plaça d’abord sur sa cuisse. Dès lors, je remontai très lentement la pente de sa chair, et du nylon à sa peau, le contact prit une saveur aussi délicieuse et qu’inédite. Sous le tissu, je ne tardai pas à deviner le bombé de son pubis. Cela dit, je ne touchai pas immédiatement son bouton : ma main imprima d’abord des mouvements circulaires, des cuisses au tissu et du tissu aux cuisses. En fait, j’attendais qu’elle se dégageât elle-même de ce bout de ...
    ... tissu. À ma surprise, celle-ci guida simplement ma main, qui passa comme par magie à travers l’étoffe, pour entrer au contact de sa moule. Car le sous-vêtement était en réalité ouvert à tous les vents.
    
    — Plus pratique, l’ouverture, murmura-t-elle.
    
    Les voiles de flanelle écartés, je la masturbai à mon tour, triturant son bouton, passant le bout des doigts sur ses petites lèvres, jaugeant de temps en temps de l’étendue de son excitation, passant, de cette chair à vif, à ce périnée contracté sporadiquement. « Mélisande, as-tu pitié de moi ? », entendis-je, tandis qu’à sa demande chuchotée j’enfonçai deux doigts dans son intimité, masturbant inlassablement de mon pouce son clitoris, jusqu’à sentir cette vulve pourtant liquide se contracter, baver sur mes phalanges, sur ma peau, sur le siège. Mon cœur battit la chamade et bientôt, les notes de musique vinrent elles-mêmes à s’étioler. L’univers s’était retiré et il ne restait, somme toute, que nous deux, ce nouveau monde, tissé de nos amours, cet orgasme puissant qui soudain la prenait. Quand Abélia poussa un second soupir de jouissance, il fallut bien arracher ces doigts de ce con bouillant, il fallut bien poser une main poisseuse sur cette bouche tordue de plaisir !
    
    Je regardai alentour. Tout le monde semblait absorbé par la représentation, à l’exception peut-être de cette femme élégante, assise à la gauche d’Abélia, et désormais tournée vers nous : celle-ci venait de poser une main gantée sur la cuisse de mon amante qui, ...
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