1. Abélia, ou l'impudeur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: f, fh, ff, 2couples, jeunes, cadeau, copains, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral 69, hsodo, Partouze / Groupe init, confession, nostalgie, Auteur: Silène, Source: Revebebe

    ... Jean, dans tous les cas, je pense, je me serais mariée… pour le meilleur et pour le pire, comme on dit… mais des fois… hum, des nuits j’y repense… c’était une belle femme, une brune, le teint très mat… nous nous sommes simplement embrassées… ah, je n’ai pas osé, non, je n’ai pas osé aller au-delà… mais parfois, ça fait quelques années, j’y repense… et quand j’y repense… hum, je me caresse… oui, Aurore, je suis certaine que tu le fais aussi, ne me regarde pas comme ça ! Je pense à ce que ça aurait pu être. Je me touche jusqu’à jouir… des orgasmes très, très intenses… y penser me fait terriblement… aie, que c’est difficile de parler de ses désirs ! Rien que t’en parler me fait terriblement mouiller… Aurore, je n’ai qu’un conseil… si tu sens qu’il n’y a que du désir, qu’il n’y a pas plus qu’une envie… une envie prodigieuse de sexe, de ton côté, alors n’hésite pas… la prochaine fois qu’elle se dandine devant toi, tu la plaques et… hum… tu la violes. Évidemment, après cela… Il te faudra partir.
    — Partir ?
    — Oui, Aurore, partir… si ce n’est qu’une histoire de cul, tu ne peux vraiment pas vivre avec elle !
    — Je ne pourrai jamais faire ça, m’exclamai-je. Je l’apprécie trop, humainement, je veux dire, alors vraiment, je me vois mal lui faire ça… ce n’est pas moi !
    
    Claire se leva brusquement, posa une main sur mon épaule. Celle-ci glissa, tendrement, de mon cou à ma joue brûlante.
    
    — Dans ce cas, et c’est un conseil : ne te donne jamais à Abélia.
    
    Je quittai l’université en ...
    ... début d’après-midi, agacée, pour ne pas dire tourmentée par les mots de Claire. Au beau milieu de l’après-midi, tandis que, seule et un peu déprimée, je restais affalée sur le canapé du salon à ruminer notre discussion, je reçus un texto d’Abélia. Contre toute attente, celui-ci me provoqua un indescriptible mouvement de plaisir. Je ne résiste donc pas à l’envie de le retranscrire ici :
    
    Tout cela peut paraître un brin banal, un peu cul-cul-la-praline, mais voilà : j’étais amoureuse. Je jubilai de cette nouvelle, si bien qu’il me fallut garder à grande peine patience, tant il était difficile pour moi de ne pas diriger mon esprit sur cette attention délicate, de ne pas soumettre celui-ci aux débordements de mon imagination. Après avoir, ma foi, fort douloureusement épilé l’ensemble de mon corps, des cuisses au contour de mon sexe, de mes grandes lèvres à mon anus, je décidai de me faire plus désirable encore, faisant le choix de mes sous-vêtements les plus fins, culotte en dentelle crème surmontée d’un bandeau noir et soutien-gorge assorti. Cheveux lâchés, encore humides d’une douche longue et crapuleuse – après l’effort, le réconfort ! – je me plaçai devant le miroir du salon. Repris le fameux contrapposto je me trouvai presque belle, du moins désirable, et pour la première fois sans doute, j’imaginai qu’autrui pût prendre un véritable plaisir à me mater.
    
    Cela dit, il manquait à mes yeux quelque chose pour me transformer définitivement en un objet accompli de désir. Je ...
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