1. Les saisons d'une vie (1)


    Datte: 06/11/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... je me glisse dans le passage que j’imagine béant devant moi. Que dois-je faire maintenant ? Ah oui ! Refermer la porte et attendre les ordres. Je suis le dos appuyé à cette ouverture de bois. Il me semble que mon cœur va exploser dans sa cage.
    
    — Bien ! Tu es une bonne fille. Tu vas retirer d’abord ta jupe, lentement, sans te presser.
    
    —… ?
    
    — Eh bien ? Tu ne m’écoutes pas ? Allons, ta jupe !
    
    L’ordre n’en est pas vraiment un ! Le ton seulement m’indique que l’autre attend que je retire ce qui me cache le bas du ventre. Mes doigts sont désorganisés et j’ai l’impression dans le noir qui m’entoure, que je n’y parviendrai jamais à l’ouvrir cette fermeture éclair que le mec me veut voir descendre. Enfin je tire sur le zip, et le bruit fait un incroyable boucan qui m’indique que la ceinture se relâche.
    
    — C’est bien. Enlève tes mains maintenant !
    
    Là encore j’obéis sans dire un mot. Je n’ai rien à réclamer, c’est bien moi toute seule, qui me suis jetée dans la gueule du loup, non ? Je sens le frottement du tissu le long de mes jambes, puis sur les chevilles.
    
    — Parfait. Lève un pied. Oui ! L’autre et fais un pas sur le côté. Tu es… unique ma belle.
    
    Je suis contre le mur et la porte est encore derrière moi, toute proche, bien que je ne la touche plus. Et Lilian de poursuivre d’une voix neutre.
    
    — Ouvre et retire ton chemisier. Déboutonne-le que j’admire ta poitrine. Je sais qu’elle aussi vaut le détour… l’orage l’avait mise en valeur et j’ai adoré les pointes ...
    ... de tes seins qui tendaient le tissu mouillé.
    
    Là encore, les phalanges sont récalcitrantes. Pas pour le faire, juste parce que je tremble trop. Et j’imagine que la voix qui vient de plus bas va revenir pour me donner des instructions. Mais rien n’arrive. Un long silence gêné, je subis une interminable pause, nue comme un ver à l’exception de mes hauts talons. Mes bras sont le long de mon corps et je dois avoir un air godiche. Combien de secondes séparent le retour du son de cette attente ?
    
    — Tourne-toi ! Montre-moi ton côté pile.
    
    Je me tourne sans rechigner. Presque soulagée de ne plus faire face à celui qui visiblement est déjà en position couchée.
    
    — Parfait Claude. Tu es aussi belle à l’endroit qu’à l’envers. Écarte délicatement tes gambettes. Encore un peu. J’adore ces poils que j’aperçois sur ton pubis. Penche-toi en avant… un peu plus. Tu veux bien écarter tes fesses que j’admire le fond de la raie et ce qu’elle camoufle ?
    
    Aussi idiot que cela puisse paraitre, j’obtempère à tout ce qu’il demande.
    
    — Trop top ! Montre-moi ta chatte ! Reviens face à moi ! Tu ne te rases jamais ?
    
    —… !
    
    — Tu peux parler, tu sais !
    
    — Ou… oui je sais.
    
    — Tu veux bien que je te baise ?
    
    —… ?
    
    — Ce n’est pas rigolo si tu ne dis rien. Tu peux aussi être une bonne chienne en répondant à mes questions. Ton mari, il se prénomme comment ?
    
    —… je ne veux pas en parler !
    
    — C’est ton droit. Tu l’as déjà trompé ? Souvent ?
    
    — Non ! Jamais !
    
    J’ai craché cela presque ...
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