1. Les saisons d'une vie (1)


    Datte: 06/11/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... comme un aveu.
    
    — Tu veux dire que ce sera la première fois là dans cette chambre ? C’est super ça.
    
    —… !
    
    — Tu le suces de temps en temps ? Allons, je veux tout savoir de ta vie sexuelle, ma jolie.
    
    — Oui ! Ça arrive.
    
    — Souvent ?
    
    — Oui souvent.
    
    — Donc tu aimes tailler des pipes, c’est de mieux en mieux. Il dirait quoi de te savoir à poils là dans cet hôtel ?
    
    — Je ne veux pas parler de mon mari.
    
    — Il te quitterait, s’il apprenait ce que tu vas faire ?
    
    —… sans commentaire.
    
    — D’accord ! Tu veux bien t’assoir là sur le bord du lit ? Attends ! Je vais te guider.
    
    Une main m’attrape le poignet et je suis tirée sans violence vers une grande couche. Lorsque mes mollets sont contre le bord de celle-ci, la voix revient de plus près cette fois.
    
    — Assieds-toi ! Là doucement. Je vais te toucher les seins, d’accord ?
    
    —… oui !
    
    — Bien ! J’aime les femmes obéissantes. Ouvre la bouche et mets tes mains sur ta tête. Reste toujours assise bien droite. Voilà, je crois que tu as compris. Tu aimes que l’on te guide ? Ton homme te dirige parfois ?
    
    — Non !
    
    Dans d’autres circonstances, un mec me demanderait ce que veut celui-ci, il aurait droit à une volée de bois vert. Mais là, j’accepte tout sans broncher. Pire encore, j’anticipe presque les désirs de ce gars. Je tressaille largement au contact d’une patte sur la rondeur d’un de mes seins. Entre deux doigts, la fraise de mon nichon est pincée. Une simple pression, qui s’accentue peut-être trop. Puis ...
    ... l’ensemble du mamelon est empaumé et je frémis. Il reprend la parole pour une question abrupte.
    
    — Tu mouilles ?
    
    —… ?
    
    — Décidément, tu n’es guère loquace. Je n’ai donc plus qu’à vérifier tout seul.
    
    La main qui vient se poser sur mon genou remonte le long de ma cuisse, se dirigeant sans s’arrêter vers mon pubis. Le trajet n’est pas si long et déjà les doigts m’écartent les lèvres. Le bras se fraye un chemin dans cette fourche que je ne peux garder serrée. Mais l’homme arrête son mouvement et plus rien de lui ne me touche ni me frôle. Les mouvements que je pressens autour de moi tendent à m’indiquer qu’il s’est remis sur ses pieds.
    
    J’ai soudain la sensation qu’il est debout, face à moi, toujours assise sur le rebord de la couche. Mes mains aux phalanges nouées sont restées sur le haut de ma tête, tel qu’il me l’a ordonné. Je sens… dans les deux sens du terme, une odeur significative d’abord, puis une pression qui s’accentue sur ma joue.
    
    — Suce !
    
    Un court instant, j’ai la perception d’une sorte de décalage entre le son qui me parvient et l’endroit d’où il provient. Je me pose la question de savoir pourquoi il me semble qu’il m’arrive sur le côté alors que l’homme est forcément face à moi. Mais je n’ai que peu de temps pour me demander ce qui se passe. La chose que je renifle est déjà passée à l’offensive. Elle accoste ma bouche toujours entrouverte. Enfin, elle s’enfonce entre mes mâchoires avec une rapidité qui me laisse perplexe.
    
    Forcément le bassin qui est ...