1. La cour des grands


    Datte: 23/04/2018, Catégories: fhh, couplus, hotel, cinéma, amour, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, Auteur: Hugo Frais, Source: Revebebe

    ... tendresse (au moins au début…), des sentiments presque. Il s’étonne un peu, constate que je m’éloigne du « sextoy humain » dont nous parlions il y a un an ou deux. C’est vrai, je le rassure encore, il comprend, il accepte. Il est tellement sûr de lui, ça aide. D’ailleurs sa queue a repris toute sa belle longueur. Ou presque. Pas les vingt centimètres des grands jours mais bien assez pour prendre notre pied. Viens mon beau, tringle-moi fort pendant que je te raconte avec quelle assurance l’autre m’a vendu les mensurations exactes de son propre sexe… On dirait que ça te fait bander de m’imaginer bouffer une queue de plus de quinze centimètres de circonférence !
    
    Le calendrier s’accélère. Ce Parisien chaud comme la braise propose galamment de venir me rencontrer en province vendredi prochain. Nous serons nous-mêmes de passage deux ou trois semaines plus tard à Paris. J’ai encore un peu de mal à accepter que cela se réalise dans un futur si proche mais mon chéri saisit toutes les occasions.
    
    — Ça tombe à la fois très bien et très mal vendredi prochain. Ce sera au beau milieu d’une virée de quatre jours entre potes à l’autre bout de la France. Ça va être dur à gérer pour moi. Mais je veux aussi cela. Je veux ressentir la jalousie, je la connais trop peu. Vas-y, accueille-le ! Et s’il te plaît, si vous vous plaisez, nous partirons à Paris la veille de notre avion pour les vacances et je nous trouverai une belle chambre d’hôtel.
    — Tu es merveilleux, je suis très excitée. ...
    ... J’ai peur un peu aussi. Il veut ton numéro de téléphone. Il veut que tu lui donnes des consignes pour sa visite ici. Pas chez nous, ça il sait, c’est mon choix aussi. Mais comment se comporter, avec quelles limites. Il tient à être transparent et correct avec toi.
    
    Le lendemain, mon mari me tend son téléphone pendant que j’encaisse les va-et-vient de son bassin, sagement installée à quatre pattes. Je n’oublierai jamais la phrase clé de son message : « Attends-moi pour la boire, pour la prendre. » Et c’est presque tout, voilà nos limites. Chambre d’hôtel interdite aussi. Nous planifions donc notre petite journée : apéro, resto, ciné… pendant que mon mari prépare son long week-end entre potes : trois slips, une brosse à dent, des adresses de vignerons et son sac de golf.
    
    Côté tenue, pour moi, c’est l’énorme stress. En montrer trop ou pas assez ? Franchement sexy ou sobrement aguicheuse… ? Là encore, nous en discutons au lit avant qu’il ne parte. Il m’incite à sortir le grand jeu : pas de culotte, porte-jarretelles à peine caché par une robe courte, escarpins et compagnie. Sur le moment, ce sont les mots qui nous excitent tous les deux et qui maintiennent sa queue bien ferme dans ma bouche pendant que le piercing de ma langue danse sur son gland. Mais, du calme chéri : ce n’est pas encore pour aujourd’hui le fantasme du tapin rue Saint-Denis ! Un jour, peut-être.
    
    Le jour J, je suis en émoi. L’impression que toute la ville me regarde. Que la nounou à qui je laisse ma fille ...
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