1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... effectivement impossible d’assécher avec la seule main.
    
    Bref, comme je m’en étais doutée, la tâche serait ardue et longue, et pendant tout le temps que Jean-Philippe se débarbouillerait de ce magma inopportun pour lui, j’en profiterais pour partager mon temps de loisir ainsi forcé avec celui qui m’avait aidée et épaulée au moment où j’en avais eu un si grand besoin.
    
    * * *
    
    Alice, comment puis-je te faire comprendre combien était différent ce que je ressentais selon que je partageais mon corps avec lui ou avec l’autre de ces deux garçons ?
    
    Avec Jean-Philippe, oui, pleinement, c’était du libertinage, de la baise, de la lubricité : bref, le sexe dans toute son étendue, sans limite. Il aimait ces jeux qui ne t’engagent pas dans une relation sentimentale et, dans l’état où je me trouvais, cela me convenait parfaitement.
    
    Avec l’autre, c’était plus tendre, plus passionnel, et ce, même dans cet environnement peu propice à faire naître de tels sentiments dans le cœur de l’homme qui se trouve devant toi et qui est peut-être ton âme-sœur. Aussi, en me collant à lui, en recevant ses mains le long de mon dos et de mes fesses, en partageant sa langue avec la mienne, malgré les jurons de Jean-Philippe qui commençait à la trouver saumâtre, j’avais moi la sensation de me trouver dans une chambre plus petite encore, de me livrer enfin à un homme qui m’aimait pour autre chose que le 95B de mon soutien-gorge et mes tendances quelque peu callipyges.
    
    Et quand, dans un ...
    ... mouvement quasi frénétique, sans y mettre aucune retenue, je me suis mise à genoux pour lui donner le genre de plaisir dont il n’avait pu encore bénéficier jusque-là, quand, debout l’un en face de l’autre, j’ai glissé ce petit (enfin, si on peut dire…) poisson entre mes jambes, quand j’ai senti presque aussitôt que je ne saurais plus me retenir de crier, alors, à ce moment-là seulement, j’ai compris que je venais de recevoir du ciel un premier orgasme et que, malgré la rapidité de sa survenue, et quelle que soit la suite de la nuit, quoi qu’il arrive, que ce serait l’orgasme le plus intense de cette nuit de folie.
    
    Ceci dit, Alice, tu es toi aussi une femme, je ne t’apprends donc rien en cette matière, je pense, mais je tenais absolument à te dire que cela a été un de ces instants magiques dont je tiens absolument à garder intact le souvenir.
    
    Les deux garçons ont été surpris : David d’abord parce qu’il ne s’attendait pas à ce que je réagisse si bien et si vite à ce qui, il faut bien le dire, n’était pour lui qu’un galop d’entraînement ; Jean-Philippe parce qu’il était toujours autant qu’avant empêtré dans l’assainissement de son appareil génital et du système pileux qui l’encadrait, et qu’il n’avait pas suivi de façon assez précise l’enchaînement des événements qui m’avaient conduite à l’extase.
    
    Je dois reconnaître que de mon côté, même si je m’y attendais un peu (après tout, il y a tellement longtemps que j’étais à la limite de la rupture), je ne m’étais pas imaginé ...
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