Pensées pour moi-même (4)
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... taille d’un de mes seins : on ne voyait effectivement plus rien : tout, absolument tout, gisait désormais sur une épaisse couche de neige.
Qu’a pensé Jean-Philippe en cet instant précis ? A-t-il eu peur que je l’oblige à se raser tous les poils qui se trouvaient en dessous de ce capuccino improvisé et, en conséquence, de se priver d’une partie essentielle de son prétendu pouvoir de séduction ? M’aurait-il laissée faire ? Je n’en ai rien su et n’en saurai jamais rien, puisque ce n’était pas cela à quoi je voulais parvenir. Mais ce que j’ai surtout admiré chez lui, ce fut l’effet, une fois qu’il a eu compris la chose, de ce qui apparaissaitde facto comme une ceinture de chasteté et allait l’empêcher d’envisager une quelconque participation active à ce qui se préparait.
Bien entendu, j’en ai profité pour me lever et m’approcher de David pour le serrer dans mes bras et pour lui donner un patin à faire mourir d’envie Jack (s’il avait pu nous voir).
Enfin, il est arrivé un moment où Jean-Philippe a éprouvé un sentiment (désintéressé, bien entendu) de miséricorde pour celui qui avait fauté.
— Euh, il va rester longtemps comme ça ?
— Ça ne dépend que de toi.
— Comment ça ?
— Si tu estimes qu’il a été suffisamment puni, tu n’as qu’à enlever la mousse toi-même.
Sourire de soulagement.
— Ah oui, j’oubliais de te dire : tu ne peux l’enlever qu’avec la main et tu ne peux utiliser le drap que pour t’essuyer les doigts. Interdiction de passer le drap ou de l’eau ...
... ou quoi que ce soit d’autre pour enlever ce qui est là.
— Bon, comme tu veux.
— Une fois que tout sera enlevé, il pourra revenir me revoir. Mais insiste bien auprès de lui, parce que je déteste vraiment le goût du savon et je ne lui ferai plus aucun plaisir s’il lui venait à l’idée de vouloir me le faire apprécier.
Et Jean-Philippe s’est mis à la tâche.
Au début, cela avait l’air facile. Il prenait par grosses poignées des paquets de mousse et,a priori, l’opération aurait dû prendre moins d’une minute. Néanmoins, une fois cette première étape franchie, les choses se sont compliquées : d’abord, Jack – soit qu’il s’est senti hors du coup, soit qu’il ait enfin décidé d’accepter la soumission demandée – s’était fait tout petit. Aussi, il devenait encore moins facile d’ôter ce qui s’était réfugié dans tout ce qui peut constituer les recoins d’un sexe d’homme. Bien sûr, le drap progressivement gorgé d’eau a eu de plus en plus de mal à absorber la mousse que Jean-Philippe y déposait.
Mais surtout, ce qui a fortement repoussé le moment où la punition devait prendre fin, ce fut le fait que cette mousse se solidifiait en une sorte de crème fraîche à la fois lourde, grasse et bien collante ; et sur la peau de sa queue et de ses testicules, elle se transformait progressivement en une sorte de fond de teint qui donnait à celle-ci un aspect lustré. Mais le pire, c’est qu’elle pénétrait insidieusement parmi les poils au-dessus et tout autour de son sexe, de sorte qu’il était ...