Pensées pour moi-même (4)
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
Quand ils ont quitté ma chambre, il était une heure et demie du matin. Les émotions m’avaient un peu cassée mais après une petite douche, me suis-je dit, les choses iraient beaucoup mieux. J’étais en tout cas très fière de ce que je m’étais promis de réaliser et plus que jamais solidement attachée à ce que tout se passe comme prévu : et cette fois, cela se passerait bien comme je l’avais décidé !
Tout ce que j’avais proposé à David, il l’avait accepté. J’étais fin prête à me mettre en marche dans moins d’une heure pour réaliser ce qui est le pire en matière d’amour : la vengeance d’une blonde. Mais je me sentais aussi de taille à offrir à David les marques d’affection qui – j’en étais sûre – me donneraient l’occasion de l’attacher à moi autant charnellement que sentimentalement.
* * *
Ils sont évidemment partis comme ils sont venus : totalement à poil, à l’exception toutefois du cache-sexe que j’avais rendu à Jean-Philippe, cache-sexe constitué de sa pile de livres pornos. Bien entendu, j’ai gardé le sac et c’est avec beaucoup de mal probablement qu’il sera parvenu à éviter qu’ils ne tombent par terre, dans quel cas ils auraient dû non seulement ralentir dans le couloir mais surtout prendre le risque d’en perdre d’autres en ramassant les premiers. Il est probable que David, trop gentil, s’est arrangé pour partager le fardeau (parce qu’ici, contrairement à la première fois, on peut dire que c’en était un, de fardeau).
Mais avant tout cela, prendre une douche. ...
... J’ai donc pris un drap dans le tiroir supérieur de la salle de bains, l’ai déposé sur le bord de l’évier et c’est en avançant le pied sur le carrelage de la salle de bains que je me suis rendu compte que… Ce n’était pas possible ! Le sol en était plein et il y en avait même sur un des murs ! Ce gros loubard avait éjaculé (et pas un peu !) dans ma salle de bains et son sperme s’étalait partout. Il était vraiment dégueulasse et il aurait quand même pu nettoyer les traces de sa pollution ! Il me dégoûtait (ceci dit, quelques heures plus tôt, être moi-même salie comme l’était ma salle de bains m’aurait probablement honorée : fragilité des choses et influence du contexte) ; et, alors que j’étais à genoux en train de frotter les traces gluantes de son forfait avec le papier WC et à en remplir dangereusement la cuvette, je me suis juré de profiter autant que possible de tout ce que je m’étais promis pour le lui faire ravaler (enfin, rassure-toi, c’était juste une façon de parler).
* * *
On dit toujours que lorsqu’on se présente à un rendez-vous, ce sont les cinq premières minutes qui sont les plus déterminantes. Si vous ratez votre entrée, alors vous pouvez être certaine de rater votre examen d’embauche.
Je me suis donc pomponnée : d’abord, j’ai refait ma coiffure et l’ensemble de mon maquillage (maquillage qui, après ma crise de larmes, ressemblait trop fort à celui des femmes qu’on dit de mauvaise vie), j’ai remis mon parfum (celui que j’avais emporté etc. etc.), mes ...