Pensées pour moi-même (4)
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... qu’effectivement cela aboutirait à une jouissance aussi rapide que délicieuse.
Évidemment, ils ont craint le pire : que leur jouet soit cassé !
Certes, je ne pouvais concevoir que deux jeunes adultes ne sachent pas que le nombre d’orgasmes que peut éprouver une femme en une soirée est sans commune mesure avec le pauvre, le pitoyable, le maigrichon, en un mot le seul orgasme masculin. Mais toutes les femmes n’étant pas constituées de la même manière, le risque ne pouvait pas en être totalement écarté.
À court terme, il fallait néanmoins que je me mette provisoirement hors-service, et c’est tout en douceur qu’ils m’ont déposée sur le lit de David, me laissant profiter de cet état d’abandon d’âme tellement agréable.
Cette première période, où l’on se trouve tellement haut dans ce voyage éthéré qu’est l’orgasme, je ne pense pas qu’il ait dépassé plus d’une ou deux minutes. Mais à mon retour sur terre, j’ai pu constater que les deux hommes en avaient bien profité pour faire une tentative de coup d’État et s’efforcer de prendre les choses (et pas que les choses) en main (sans parler du fait que Jean-Philippe avait plus que probablement recouru à des moyens illicites pour achever de se débarrasser de ce qui lui barrait la route). Il fallait donc absolument que je réagisse.
D’abord, j’ai pris le risque de me passer de tout ce à quoi j’aspirais. Après tout, pouvais-je encore me permettre de les faire encore languir longtemps ? Ce sont des hommes et, me suis-je dit, il ...
... n’est pas exclu que leur état de manque soit tellement grand qu’il finisse par les rendre impatients de conclure et qu’ils en deviennent finalement agressifs.
Mais non, ces deux-là étaient de véritables masos : en fins connaisseurs, ils appréciaient à leur juste valeur les efforts d’imagination que je déployais pour que cette soirée libertine soit digne de figurer au guide Michelin, et entendaient bien ne pas s’en priver, même si cela devait les conduire jusqu’au petit jour (qui, soit dit en passant, a lieu une heure plus tôt en Angleterre que chez nous).
Aussi, je leur ai soumis la proposition de réaliser ce qui me fascinait le plus en les regardant en ce moment suivant : ce fut, je dois le reconnaître, pour moi le plus difficile à obtenir ; il faut dire aussi que, pour eux, c’était le plus difficile à accorder.
* * *
Nous étions trois : deux hommes et une femme : j’étais le centre de leurs préoccupations, provisoirement enstand-by mais désireuse de repartir à la chasse aussitôt que j’aurais reconstitué mes réserves, ce qui ne pouvait d’ailleurs pas tarder. Mais, en attendant de me rétablir et de me lancer à l’assaut, je désirais intensément une chose que je n’avais jamais vue et que je ne pourrais jamais voir qu’en cette occasion : j’emploie avec toute la trivialité dont je suis capable les mots pour le dire parce que, sincèrement Alice, il n’est pas possible de le dire de façon imagée ou d’une façon plus douce : allez, je me lance : un homme sucer la bite d’un ...