1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... de neige en été, je me suis autorisée à barrer le passage de leur langue au-delà de mes hanches (leurs mains n’ayant bien entendu aucune voix au chapitre, cela va de soi).
    
    Au départ, c’était assez désordonné : chacun est parti de son côté, attrapant au hasard les coulées de bière les plus visibles : l’un est parti tête baissée pour parer au plus pressé, quelque part entre mon nombril et les poils juste en dessous, l’autre a entamé le nettoyage du dessus de mes seins.
    
    Et puis, un moment, ils se sont synchronisés au niveau des deux oreilles : c’était vraiment charmant de voir la bonne entente qui régnait entre eux. Et comme de bien entendu, ce subtil attouchement lingual a progressivement fait place dans un premier temps à des bisous légers sur mon visage, ma bouche et le bout de mes seins, avant de faire la place à des comportements de plus en plus appuyés : c’est sur mon lobe d’oreille que Jean-Philippe a d’abord testé l’effet produit par ses petits mordillements et, à l’estime de mon soupir d’aise, il a considéré que l’essai avait été suffisamment concluant pour passer à l’étape suivante.
    
    Et c’est ainsi qu’après m’avoir assise sur la table du bureau, ils ont entrepris le siège de mes deux seins, Jean-Philippe à gauche, David à droite : j’étais littéralement couverte de baisers, aspirée par deux grandes bouches avides d’avaler la plus grande partie possible de ma poitrine, mais également torturée par ces petits coups de dents calibrés qui étaient terriblement ...
    ... stimulants la plupart du temps, mais pouvaient aussi à de plus rares occasions me procurer une légère sensation douloureuse pour le moins ambiguë.
    
    * * *
    
    Tout cela a duré dix bonnes minutes. C’était terriblement enivrant et j’imaginais très bien que sous le pyjama des garçons, le doux miracle de la vie avait déjà permis à la métamorphose caudale de faire son œuvre. Mais il fallut un moment que cela cesse : non seulement, les laisser continuer n’allait pas permettre d’organiser les petits jeux que je leur avais réservés ; mais en outre, je risquais de me taper un orgasme spontané (tu sais, cette jouissance à contretemps, sans que ni ton vagin ni ton clitoris n’aient été sollicités, et dont la seule cause est le pouvoir de l’imagination).
    
    Aussi quand une main, brisant la consigne, est venue soulever un de mes seins pour faciliter l’opération gourmande à laquelle se livrait David, j’ai sonné la fin de la récréation et reformé les rangs. L’ordre est alors revenu même si, de toute évidence, les esprits étaient encore bien turbulents.
    
    J’ai alors bondi de la table puis, en les embrassant seulement par des baisers courts et légers, je me suis mis à défaire les boutons du dessus de leur pyjama, d’abord ceux de David, puis ceux de Jean-Philippe, et une fois leur torse nu je me suis reculée, me suis assise sur une chaise, les ai fixés droit dans les yeux et, écartant les jambes sans aucune – mais alors là, aucune – pudeur, un genou au-dessus de chaque appui-coude, je leur ai offert ...
«12...91011...42»