Contrepoint italien
Datte: 23/10/2020,
Catégories:
hh,
hotel,
cérébral,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... murmuré à l’oreille.
— Non, jamais, aurais-je répondu en faisant coulisser son sexe, tout naturellement.
— Tu veux continuer ?
Je me serais soustrait à son étreinte et aurais pris quelque distance. Mon partenaire se serait assis dans le lit, sans pantalon, mais toujours avec sa chemise, et aurait tenté de calmer mon appréhension.
— Si tu ne veux pas, nous pouvons arrêter là. Comme tu peux t’allonger sur le ventre, et profiter de ce que je peux t’offrir.
« Vous voulez me sodomiser ? » était la question que j’aurais posée si toute l’histoire s’était rendue jusqu’à ce point. Si je l’avais posée, l’Italien aurait acquiescé en apaisant toute inquiétude ; il m’aurait parlé avec des mots doux, m’aurait caressé, mon corps aurait voulu de ces caresses et probablement que, confiant, je me serais allongé lentement sur le lit.
C’était l’instant où tout peut arriver, l’instant où l’on se demande si l’on fait le bon choix, l’instant où le non-retour approche et où, fébrile et émoustillé, on agite les fesses, car on sait que ce qui suivra peut faire jaillir du corps une jouissance insoupçonnée.
L’Italien aurait caressé avec calme et assurance mon corps, mon dos, mes épaules. Du plat de sa douce main, il aurait parcouru mes fesses musclées de jeune homme de 18-19 ans, et continué sur mes cuisses, s’aventurant un peu vers l’intérieur. Pour collaborer, j’aurais écarté un peu les jambes ; mon sexe bien dur n’ayant aucune place pour vivre entre mon corps et le matelas, j’aurais ...
... soulevé mon bassin pour freiner l’élancement. Mais aussi, pour donner toute la place nécessaire aux desseins de l’Italien.
Aurait-il mis sa langue sur mon anus ? M’aurait-il léché ? Aurait-il enfoncé sa langue en moi ? Si oui, je me serais laissé aller complètement. J’aurais même poussé mon cul vers lui, j’aurais mis ma main derrière sa tête pour qu’il y reste. Simplement, il aurait ensuite inséré un doigt entre mes fesses ; j’aurais été dilaté par la volonté de braver cet interdit, de jouir comme je n’avais jamais joui. J’aurais gémi, surpris. Il aurait laissé son doigt dans mon anus, le temps que je l’accepte, le temps que mon corps le fasse bouger de lui-même. Doucement alors, l’Italien serait revenu en moi, son doigt raide glissant dans mon anus lubrifié par sa salive. Après quelque temps, j’aurais bougé les hanches par moi-même, je me serais enculé tout seul sur son doigt. Et lui, l’Italien, se masturbant doucement, assis derrière moi, moi à quatre pattes, aurait souri.
S’appuyant de ses deux mains sur mes fesses, il se serait redressé, à genoux derrière moi. Mon corps aurait tressailli ; la question « Mais qu’est-ce je fais ? » aurait traversé ma tête enfoncée dans l’oreiller. L’Italien aurait senti ma crainte, et la caresse de sa main dans mon dos m’aurait sécurisé tandis qu’il positionnait son membre. Son gland contre mon anus, j’aurais pris une grande aspiration, bougé peut-être un peu les hanches, ouvert aux expériences et dilaté pour notre plus grand bonheur. ...