Solstice d'un fleuve
Datte: 13/10/2020,
Catégories:
f,
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voyage,
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vidéox,
odeurs,
ffontaine,
Masturbation
Oral
fgode,
jouet,
lavement,
uro,
BDSM / Fétichisme
nostalgie,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... s’impose. Pour ce qu’il se prépare, il faut être impeccable. L’épilation intégrale du maillot, y compris entre les fesses, sera ma première épreuve de la douleur. Il me faut serrer les dents quand les bandelettes de cire arrachent chacun de mes poils, que j’avais abondants. En partant, ma toison intime n’est plus qu’un souvenir, et sous ma culotte, je me retrouve ainsi que j’étais jusque vers l’âge de onze ans. Allons résolument exhiber ce pubis de fillette à ceux qui en font commerce.
La société Bomb’X loue une espace dans un immeuble de bureaux, dans la périphérie d’Angers. À l’entrée de la zone d’activité, la signalétique est discrète avec cependant, en y prêtant attention, un petit logo représentant une femme nue munie d’un long fouet et des ailes sombres d’un papillon de nuit à l’allure un peu inquiétante, mi-fée, mi-succube. Derrière la porte d’entrée, on ne peut plus banale, j’imagine un pandémonium de perversité dans lequel je vais me jeter tête baissée.
Sans rendez-vous, je me présente à l’accueil où une dame assez jeune me tend une brochure décrivant l’entreprise de cinéma de charme, chiffres et photos à l’appui. Je lui dis seulement que je veux travailler comme actrice. Blasée comme le serait une contremaîtresse d’usine qui me ferait enfiler une blouse avant d’entrer dans l’atelier, elle me demande de me déshabiller entièrement, tout en me demandant mon âge et si j’ai de l’expérience dans ce domaine.
— Trente-sept ans. Débutante.
— Ce n’est pas tout ...
... jeune pour commencer, mais vous avez toujours de beaux atouts. Tournez-vous un peu, que je voie vos fesses. Oui, ça devrait être possible : on a justement besoin de filles en ce moment. Vous acceptez de faire quoi ?
— Tout. Absolument tout.
Elle lève un sourcil étonné.
— Tout, vraiment ? Vous savez ce à quoi cela vous engage ?
Non, je ne sais pas. Mais peu m’importe. Je préfère ne pas savoir à l’avance.
— Vous pouvez me faire subir tout ce que vous voulez.
— Vous devez avoir urgemment besoin d’argent…
— Pas du tout, je fais don de mon cachet d’actrice à l’association humanitaire que vous voulez. Vous m’enverrez le reçu. Comme cela, vous pourrez garder les avantages fiscaux qui en découlent.
— Ah bon ? Après tout, vous menez votre barque comme vous l’entendez, répond-elle en haussant les épaules, puis elle tend son bras vers l’imprimante. Voici votre contrat. Lisez-le, et si vous en acceptez les conditions, signez là, et là, et ensuite, gardez cet exemplaire dans votre poche.
Elle sourit de sa farce qu’elle doit faire à chacune, parce qu’évidemment, dans le tenue dans laquelle je me trouve… Passons aux choses sérieuses.
— J’aimerais vous demander si vous connaissez une ancienne amie à moi, qui a travaillé pour vous il y a une dizaine d’années.
— Dix ans ! Pourquoi pas dix siècles ! Cela ne fait que deux ans que je travaille ici. Vous demanderez au monteur : c’est le seul mec ici, et comme il fait partie des fondateurs, il est la mémoire vivante de la boîte. ...