1. Solstice d'un fleuve


    Datte: 13/10/2020, Catégories: f, ff, ffh, inconnu, enceinte, fépilée, vacances, bain, voyage, collection, amour, miroir, vidéox, odeurs, ffontaine, Masturbation Oral fgode, jouet, lavement, uro, BDSM / Fétichisme nostalgie, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... l’agence, ils m’ont dit que l’acquéreur s’en occupera : ils ont l’habitude de traiter ce genre d’affaires. Ils passeront prendre possession des lieux lundi en huit, quand nous aurons signé chez le notaire. Du moins, je suppose.
    — Écoutez, que les choses soient claires entre nous : je ne suis pas une squatter. Est-ce que, pour la semaine prochaine, vous pourriez me louer cette maison ?
    — Sans eau ni électricité ? Non, pas question.
    — Tant pis, dis-je en saisissant mon sac. Je vais voir à l’auberge du village s’ils ont une chambre. Désolée pour le dérangement. Je ne vous pas ennuierai plus longtemps.
    — Attendez, ne partez pas si vite ! Si vous aimez le confort spartiate, restez ici pour la semaine, puisque vous y tenez. Il ne serait pas acceptable que je vous fasse payer pour habiter une maison en ruine. On a déjà vu des squatters moins charmants que vous.
    — Merci du compliment. Alors, vous êtes le nouveau propriétaire.
    — Effectivement, même si ce n’est plus pour longtemps : je viens d’hériter de ce bien qui vient de mon père, que vous avez dû connaître si avez été déjà locataire ici.
    — M. Gaillardeau ? Il est décédé ?
    — Oui, cela fait un an déjà. Mes frères et sœurs m’ont chargé de vendre la maison pour qu’on se partage l’héritage. Sur la fin de sa vie, il perdait la mémoire et ne s’occupait plus de rien. Je m’appelle Jérôme Gaillardeau, et voici ma fille Élodie.
    
    Nous nous serrons la main. Elle a un sourire franc et une poignée bien ferme. Je remarque aussi une ...
    ... bague à son pouce. Tiens, c’est une indication qui ne prouve rien, mais partagerions-nous une préférence pour les femmes ?
    
    — Vous devez vous demander pourquoi les meubles sont toujours là, demande-t-il ? C’est simple : d’après les papiers que j’ai retrouvés dans les dossiers de mon père, la locataire qui vous a succédé a déménagé à la cloche de bois, en laissant tout derrière elle, et aussi trois mois d’impayés de loyer. Elle a un nom facile à retenir…
    — Nolwenn Leroy.
    — Vous la connaissez ?
    — Oui, mais j’ai perdu sa trace. J’aimerais bien la retrouver. Vous n’auriez pas son adresse, par hasard ?
    — Pas du tout ! Si je la connaissais, je lui enverrais immédiatement un huissier.
    — Écoutez, je l’ai très bien connue, et je n’aime pas savoir qu’elle vous doit encore de l’argent. Je vais vous payer ce qu’elle vous devait en partant.
    — Vraiment ? Vous savez, onze ans après, de l’eau a coulé sous les ponts, et c’est de l’argent qu’elle devait à mon père, pas à moi. Non, oubliez cette idée.
    — Comme vous voulez. Donc, vous acceptez que je reste ici pour la semaine prochaine, cela ne vous dérange pas ?
    — Oui, aucun problème. Par contre, vous voulez bien me donner votre numéro de téléphone, pour que je puisse vous prévenir s’il y a un souci avec l’agence…
    
    Je lui donne l’information demandée, en me doutant bien, à son regard brillant, qu’il a une idée derrière la tête et s’en servira pour chercher à me séduire. Laissons-le croire en ses chances. L’après-midi s’écoule doucement ...
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