Solstice d'un fleuve
Datte: 13/10/2020,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
inconnu,
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vacances,
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voyage,
collection,
amour,
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vidéox,
odeurs,
ffontaine,
Masturbation
Oral
fgode,
jouet,
lavement,
uro,
BDSM / Fétichisme
nostalgie,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... nuit ; il faut dire que j’ai négligé d’en changer l’eau. Pour m’évader de cette cage, je vais faire un tour sur le bord du fleuve, perdue dans mes pensées noires. Je vais déjeuner à l’Exil, pour me remonter le moral avec les petits plats de la patronne. Une fois attablée, je remarque les photos accrochées sur le mur qui représentent tantôt des paysages de la région, tantôt des personnages. Cela donne tout à coup une idée : une nuit, j’avais fini par convaincre ma dulcinée de me laisser la photographier nue, les pieds dans la Loire. À l’époque, je photographiais en argentique, en noir et blanc, et réalisais mes développements moi-même, transformant une pièce de la maison en chambre noire. Ainsi, les pellicules ne pouvaient tomber dans les mains d’aucun photographe voyeur des formes ravissantes de la belle Nolwenn, autre que moi. La photo en basse lumière, avec un film ultra-sensible et du grain, était ainsi devenue ma spécialité. Nous avions caché ces images de charmes sous les lames du parquet, dans notre chambre, afin que personne, même un cambrioleur, ne puisse les trouver.
L’ultime séance a eu lieu la nuit du solstice d’été, il y a quinze années presque jour pour jour. La lune était pratiquement pleine et le ciel dégagé, comme aujourd’hui, offrant une lumière nocturne naturelle et superbe. Tout l’après-midi du dimanche, nous avions longuement erré dans les environs, en voiture, avant de trouver l’emplacement idéal, puis attendu le coucher du soleil et le départ des ...
... derniers promeneurs. C’était une plage minuscule couverte d’un sable ocre et un peu rugueux, sur lequel elle s’est déshabillée en inspectant craintivement autour d’elle, redoutant une présence étrangère que nous n’aurions pas remarquée.
Puis elle a plongé dans l’eau noire du fleuve dans laquelle elle a évolué de ses brasses énergiques, d’une berge à l’autre et puis retour. Robuste et endurante, elle était une excellente nageuse. Le courant était faible, en cette saison, contrairement aux équinoxes. Elle s’est ensuite rapprochée de la rive, marchant lentement sur le sable sous la lumière lunaire qui lui venait de face.
Mon objectif la mitraillait ; dans le viseur, elle était une déesse sortant des eaux, d’une vénusté parfaite au corps sans défauts. Je ne l’avais jamais vue comme cela et n’en croyais pas mes yeux. Elle ne souriait pas, essorant ses cheveux longs, les bras relevés, ce qui mettait sa jolie poitrine ronde en valeur. Oui, je me souviens parfaitement de ce moment. Les photos sont toujours là, cachées sous le plancher que je soulève fébrile, intactes dans leur boîte métallique un peu rouillée. Quand je les ai développées, ce que j’ai fait sans attendre dès notre retour à la maison, j’ai vu sa perfection émerger du bac à révélateur. Alors je me suis figuré que je ne l’avais jamais entendue dire du mal que quelqu’un, ni mentir, ni se mettre en colère. Dans sa jeunesse, elle tout simplement été l’achèvement de la féminité.
Alors, l’émerveillement a fait place à une ...