1. Solstice d'un fleuve


    Datte: 13/10/2020, Catégories: f, ff, ffh, inconnu, enceinte, fépilée, vacances, bain, voyage, collection, amour, miroir, vidéox, odeurs, ffontaine, Masturbation Oral fgode, jouet, lavement, uro, BDSM / Fétichisme nostalgie, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... faut que j’aille chercher mon fils Lucas à l’école. Tu peux rester là, si tu veux : je te présenterai comme une amie. Ou bien, si tu préfères, accompagne-moi.
    
    Les grandes vacances sont toutes proches, mais le garçon a quand même une page de lecture pour le lendemain. Pendant que sa maman se repose sur son lit, c’est moi qui m’acquitte de lui donner son goûter et de lui faire lire son livre d’école, ce à quoi il ne parvient qu’en ânonnant un bon quart d’heure, butant sur presque tous les mots. Pas évident d’aider un enfant à grandir. Je n’en aurai sans doute jamais – ce n’est pas en me refusant à tous les hommes croisés sur mon chemin que cela changera. De toute façon, ce n’est pas ma vocation.
    
    Nous dînons à trois, puis Lucas est couché avec une histoire que je lui raconte de mémoire, celle que ma maman me lisait souvent. Puis, dès qu’il est endormi dans sa chambre avec sa peluche favorite, reprend la ronde saphique du désir rugissant sur le canapé noir. Le fidèle magnétoscope reprend du service et nous montre Murena attachée nue par les pieds et fouettée par une tortionnaire sadique et masquée de rouge. Le jus de betterave vole en abondance dans tous les sens ; par contre la cyprine est probablement vraie sur le sexe luisant de la belle martyre de l’Inquisition qui refuse obstinément d’abjurer son hérésie. Une main entre entièrement dans le vagin, une autre dans l’anus incroyablement dilaté. Cela ne semble pas la déranger le moins du monde. Elle doit avoir l’habitude de ...
    ... ce genre de manipulation. Et dire que, lorsque nous étions ensemble, elle ne voulait même pas que je glisse un seul doigt dans ses orifices, et rougissait de me voir le faire à moi-même.
    
    Magalie semble très excitée par ce spectacle que je trouve un peu trop pervers et répétitif à mon goût. Cette violence, même simulée, me lasse. J’aurais préféré voir de la tendresse plutôt qu’une succession d’obscénités sans rime ni raison. Sur son canapé, mon hôtesse se touche encore et encore, pendant qu’inlassablement je lui caresse les pieds, renonçant à regarder l’écran au profit d’un visage éclairé par l’euphorie sexuelle que lui procurent ses doigts. Au matin, je suis saturée de ces images devant lesquelles elle a fini par s’endormir. Je trouve un plaid pour la recouvrir pour qu’elle n’ait pas froid et pour cacher sa nudité. Je prends mon petit déjeuner avec son fils que j’emmène à l’école pendant que la maman dort toujours : il est absolument ravi de faire le trajet sur ma moto avec mon casque. Puis, après un signe amical de la main à l’adorable petit bonhomme, je reprends la route en direction du Mesnil-en-Vallée. Mon amie amateur de pornographie pourra visionner les cassettes que je lui laisse autant qu’elle le voudra : je n’en ai plus besoin.
    
    Mercredi 24 juin
    
    Vers dix heures, me voilà de retour à maison délabrée et promise aux bulldozers, où je tourne en rond, en proie à la mélancolie. Les roses de M. Gaillardeau sont déjà fanées et ses pétales tombés jonchent la table de ...
«12...181920...32»