1. Solstice d'un fleuve


    Datte: 13/10/2020, Catégories: f, ff, ffh, inconnu, enceinte, fépilée, vacances, bain, voyage, collection, amour, miroir, vidéox, odeurs, ffontaine, Masturbation Oral fgode, jouet, lavement, uro, BDSM / Fétichisme nostalgie, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... grand pour aspirer l’air qui lui manque, puis elle ferme les yeux, se laisse bercer par mes caresses et retrouve sa peluche et son pouce, dans un état prolongé de béatitude charnelle.
    
    Une fois sa pleine conscience retrouvée, elle exprime un besoin de faire pipi, ce qui est assez fréquent en ce moment, évidemment. Elle me prend par la main et m’entraîne dans le jardin. Ceux du voisinage sont déserts, à cette heure. Debout sur l’herbe, elle écarte les jambes et laisse filer le flux doré tout en me souriant, ravie de partager avec moi ce petit fantasme ondophile. Grâce au café de tout à l’heure, je parviens ensuite à l’imiter dans la même position. Il s’avère en fin de compte qu’une voisine, une aimable dame aux cheveux blancs, nous regardait discrètement tout en taillant sa haie de buis. Aucune gêne pour autant : malgré nos nudités, nous nous disons bonjour comme si de rien n’était, puis elle reprend sa taille en chantonnant, souriante et gaie. Elle et son mari ont l’habitude de faire l’amour dans leur jardin, allongés dans l’herbe et enlacés tendrement. Ils ne craignent pas non plus qu’on les regarde, voire même apprécient cela, malgré les rides de leur corps qui se sont déjà étreints plusieurs milliers de fois.
    
    Magalie me confie que lorsque les maris sont absents, elles ont l’habitude de s’exhiber coquinement l’une à l’autre au travers des canisses, à l’occasion d’un bain de soleil dans le simple appareil, des besoins naturels qui arrosent les pelouses et fertilisent ...
    ... la terre, voire d’un licencieux moment de plaisir pas tout à fait solitaire au cours duquel les doigts fouillent dans les chattes écartées sous un regard amical. Cependant, respectant leur frontière territoriale, elles ne se sont jamais touchées.
    
    Nous prenons ensuite une douche à deux, nous savonnant mutuellement. Je n’en avais pas pris de vraie, dans une eau propre et tiède, depuis trois jours. Je devais sentir l’eau du fleuve, charriant les limons, les rejets de la terre sur huit cents kilomètres de montagnes et de plaines. Sous le jet, c’est le moment de nouvelles blandices dont nous sommes insatiables, nous lutinant dans des fous rires complices, puis nous offrant, chacune à notre tour, de crapuleux massages des zones intimes sous la pression aquatique du pommeau. Comme promis, nous nous frottons les clitoris l’un sur l’autre, cambrées toutes les deux, ce qui n’est certes pas facile pour une femme enceinte.
    
    — Tu sais, dit-elle en retrouvant son sérieux, mon mari ne me touche plus depuis que j’attends un enfant, et à l’époque où j’attendais l’aîné, c’était pareil. Dommage. C’est curieux que ma grossesse tue son désir. J’étais frustrée, et j’avais comme une boule, en bas, qui réclamait ta langue. Merci de m’avoir soulagée.
    
    Pendant qu’elle dit cela, je la contemple toute nue, ronde et superbe, désirable comme jamais. Son regard doux a quelque chose de celui de Nolwenn, à la fois innocent et mystérieux.
    
    — Il est déjà quatre heures, dit-elle en me séchant le dos. Il ...
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