1. Les ailes du papillon


    Datte: 08/10/2020, Catégories: ff, fagée, amour, Oral Auteur: Polyphème, Source: Revebebe

    ... roses.
    — Oui mais ils sont très communs, très sages.
    — Tu trouves les miens trop aguicheurs ?
    — Non. Pas « trop ». Juste comme il faut. Très sexy. Mais je n’ai jamais trop osé en mettre de ce style, comme ça.
    — C’est mon péché mignon. Je me sens plus féminine.
    — Tu es très belle Corinne.
    — C’est vrai ? Tu vas me faire rougir !
    
    Corinne enfila une robe portefeuille qu’elle ajusta en prenant soin de son décolleté qui sculptait parfaitement ses seins.
    
    — J’aime beaucoup ton style.
    — Merci, mais tu ne trouves pas que ma poitrine est un peu trop, euh, forte, pour ce genre de tenue ?
    — Quoi ? Tes seins sont absolument superbes !
    — Tu es gentille, mais je sais bien qu’ils ne sont plus aussi fermes et toniques que quand j’avais vingt ans – et j’ai peur que cette robe fasse un peu « allumeuse ».
    — N’importe quoi. Tu n’es pas une nonne, quand même ! Tu es très élégante, c’est tout.
    — J’essaye d’être à ta hauteur.
    
    Et il est vrai que Stéphanie, vêtue d’une longue jupe légèrement évasée et d’un pull d’angora rose qui moulait harmonieusement ses formes, était particulièrement en beauté. Elle se pencha soudain et saisit sa cuisse pour visiblement remonter un bas.
    
    Le regard de Corinne brilla.
    
    — Eh, c’est pas non plus des collants de bonne sœur, ça !
    — Non, c’est desDim-up…
    — C’est très sexy.
    
    Corinne termina son habillage en souriant, enfila une paire d’escarpins, revêtit son manteau et les deux femmes quittèrent l’appartement.
    
    En sortant, Stéphanie remarqua ...
    ... deux photos encadrées qui représentaient des papillons et interrogea Corinne en souriant.
    
    — Les papillons de ta balade solitaire ?
    — Tout juste, répondit Corinne avec un clin d’œil.
    —Lysandra bellargus etLycaena dispar, fit Stéphanie d’un air rêveur.
    
    Corinne était soufflée. Son cœur bondit dans sa poitrine et elle eut un frisson de désir. Elle brûlait d’envie de lui parler de sa rencontre. Elle ferma les yeux avec un sourire si ensorceleur que Stéphanie se sentit sensuellement troublée et qu’elle détourna les yeux en rougissant. Corinne lui tapota la joue gentiment.
    
    — Eh, tu t’y connais en papillons ?
    — Pas vraiment, mais je connais ces deux-là. Et le plus étrange c’est que j’ai trouvé leur nom un peu par hasard, le jour même où tu m’en avais parlé ! Je ne t’en avais rien dit de peur que tu te fiches de moi.
    — Le hasard fait bien les choses… Tu crois que c’est un signe ? fit Corinne à moitié sérieuse.
    — Le signe que nous devions nous rencontrer ! répliqua Stéphanie en lui rendant sa tapette amicale sur la joue.
    
    *
    
    Après leur séance de cinéma, les deux femmes se retrouvèrent dans un petit restaurant du centre-ville à l’ambiance feutrée. Le filmFleur du désert leur offrit l’occasion de longuement échanger sur la condition féminine.
    
    Pour la première fois, Stéphanie lui demanda si elle avait quelqu’un.
    
    — Non, je suis célibataire maintenant, chérie. Mais probablement que je suis quand même en quête d’une rencontre… Une rencontre spéciale, avec quelqu’un de ...
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