1. Les ailes du papillon


    Datte: 08/10/2020, Catégories: ff, fagée, amour, Oral Auteur: Polyphème, Source: Revebebe

    ... relation.
    
    Son désir pour Stéphanie n’ayant pas pour autant diminué, elle avait recommencé à tester ses velléités homosexuelles et cherchait le moment propice pour engager l’aventure. Le temps passait, et l’automne était venu. Corinne hésitait, repoussait sans cesse le moment de s’engager, mais lorsqu’une nouvelle venue s’intéressa de manière non équivoque à la jeune femme, Corinne se décida sur le champ à agir et elle l’invita assez brusquement, quasi sous le nez de sa rivale qui en était encore aux premières approches.
    
    — Stéphanie, tu as quelque chose de prévu ce week-end ?
    
    La jeune femme, un peu prise au dépourvu, bredouilla un « Je ne crois pas. » assez timide sur lequel Corinne enchaîna :
    
    — Mes enfants sont chez leur père à partir de demain soir. Une soirée ciné-restau, ça te dit ?
    — Pourquoi pas ?
    
    *
    
    Corinne était décidée à passer la nuit avec son amie aussi prépara-t-elle minutieusement leur entrevue, sans rien laisser au hasard.
    
    D’emblée, elle prétexta un problème de voiture pour demander à Stéphanie de passer la chercher, ce qu’elle fit d’autant plus volontiers que, pour la première fois, elle ressentait pour son amie une tendresse presque charnelle.
    
    Corinne avait établi une stratégie d’attaque à laquelle la jeune femme, dès lors qu’elle n’était pas strictement fermée à une aventure ou une expérience ne pouvait s’opposer.
    
    Elle la reçut donc vêtue d’une robe d’intérieur extrêmement moulante et sous laquelle elle était nue. Elle prétexta avoir ...
    ... été retenue à son entreprise et avoir à peine eu le temps de prendre une douche – la robe qui collait à son corps humide.
    
    Stéphanie se sentit terriblement troublée par les transparences qui révélaient sensuellement les secrets de son anatomie – ses seins lourds aux larges aréoles au centre desquels pointaient des tétons légèrement érigés, sa toison pubienne aussi brune que ses cheveux, son opulent fessier.
    
    — Je m’habille et j’arrive, fit Corinne en allant dans sa chambre.
    
    Elle enfila une ensemble coordonné – soutien-gorge, culotte et porte-jarretelles – de soie et dentelles, et des bas nylon aux reflets dorés, tout en poursuivant la conversation avec son amie. Par un jeu de miroirs savamment agencés, Corinne s’était arrangée pour être vue de Stéphanie et, par quelques coups d’œil en retour, elle avait constaté que celle-ci n’avait pas perdu une miette du spectacle – et elle en était à la fois rassurée et ravie. Ainsi joliment déshabillée, elle l’interpella pour lui demander de lui amener sa robe qu’elle avait « oubliée » sur une chaise. Stéphanie la lui apporta et la complimenta sur sa tenue, puis elle voulut s’en aller mais Corinne l’en dissuada en riant et Stéphanie obtempéra, à la fois émoustillée et gênée.
    
    — Oh tu peux rester, tu m’as déjà vue dans les vestiaires.
    — Ce n’est pas tout à fait pareil. On est à plusieurs et on n’a pas de temps pour regarder comment est habillée qui.
    — Détrompe-toi. Je sais que Karen porte toujours des strings et toi des dessous ...
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