L'incandescence des sens
Datte: 04/10/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
pénétratio,
Humour
Auteur: Algo, Source: Revebebe
... au haut des cuisses un peu de ce qu’ils refusaient à mes yeux juste avant. Ravissante perspective sur terrain découvert.
Elle s’étire à fond tout en étouffant un bâillement. Et évidemment, je ne peux m’empêcher de bâiller à mon tour, à m’en décrocher la mâchoire.
— Je vous fatigue déjà ? me lance-t-elle un rien moqueuse.
Je la regarde, interloqué, ne sachant quoi dire. Et c’est là que Léa me sauve la mise.
— Papy, tu peux venir me pousser ?
Oh que oui, je peux aller la pousser. Et je la pousse donc.
— Encore plus fort, m’intime-t-elle, cheveux au vent.
Sur ce, le petit copain se donne à fond, jusqu’à aller plus haut que Léa.
— Ouééé, j’ai gagné, dit-il en lâchant les chaînes pour lever les bras en signe de victoire.
Oui, il a gagné… un envol peu contrôlé. D’une main il rattrape une des chaînes, mais ne peut éviter de racler de ses genoux le tapis d’écorce. Je me précipite sur lui, le prends dans mes bras, m’assure qu’il n’y a pas de bobo plus grave qu’une petite égratignure. Derrière moi, une voix se fait entendre.
— Au secours, on vole mon enfant !
J’ai bien compris que la maman plaisante.
— Mais non, c’est votre enfant qui apprend à voler !
Là, elle éclate franchement de rire et me tend les bras pour reprendre son fiston à la mine déconfite. Mais dans la manœuvre, mon bras se trouve emprisonné entre elle et son fils.
— Au secours, on vole mon bras !
Elle rit de plus belle, et relâche un peu la pression de sa poitrine sur mon ...
... bras, juste assez pour que je puisse le retirer, et juste assez pour pouvoir apprécier la fermeté de ses seins, et m’apercevoir de leur grande liberté.
Je ne sais si cette prise de contact avec ma cérébrale est fortuite, mais me voilà agréablement… comment dirais-je… touché !
Elle nous quitte en consolant son rejeton.
Je me retourne vers le jeu de marelle, espérant que ma spitante est encore là. Plus personne. Il n’y a plus qu’à s’en aller. Cela arrange Léa, un peu échaudée par la chute du copain Louis.
ooO00oo
Mercredi 14, à midi. Sentir.
Mercredi après-midi, c’est congé. Pas de chance ce midi, mon banc est déjà occupé par les commères du quartier. En plus, elles ne sont même pas là pour chercher un enfant. Je fais donc les cent pas, le nez en l’air, scrutant dans le ciel des nuages qu’il n’y a pas. Quelle belle fin d’été.
Surprise, voilà ma cérébrale qui arrive, un petit bouquet de fleurs à la main. Petit, mais plein de couleurs. Et sans doute de senteurs, car son nez se promène au-dessus comme une abeille voltige de fleur en fleur. Elle me voit, s’approche de moi, me sourit.
— C’est pour moi ? lui dis-je innocemment en lui rendant son sourire.
— Euh, pas vraiment, je viens de le recevoir d’une connaissance, pour mon anniversaire.
C’est bien connu, un homme n’aime pas entendre une femme charmante lui dire qu’elle a reçu des fleurs d’un autre. Je n’ai plus qu’à ravaler ma jalousie déplacée et à essayer d’être plaisant :
— C’est une belle attention ...