L'incandescence des sens - Histoires de Sexe

L'incandescence des sens

... m’installer quelque part. Là-bas, je vois un banc. Une bonne moitié est occupée par une grand-mère au gabarit imposant. Il reste un peu de place entre la grand-mère et une mère assise à l’autre extrémité. Oh, mais c’est ma cérébrale. Elle est bien mignonne aujourd’hui avec son ample chemisier sans manche recouvrant à la taille une courte jupe claire. Je m’approche, m’adresse à elle :

— Bonjour. Je peux m’asseoir ?
— C’est à vous de voir, me dit-elle tout sourire, lorgnant vers sa voisine qui prend ses aises.

La voisine en question la fusille du regard tout en se basculant un peu vers l’extérieur pour montrer sa bonne volonté. Ma cérébrale voulant faciliter mon arrivée, se pousse un peu plus à l’extrémité du banc, et croise les jambes tout en tirant sur sa jupette. C’est fou ce qu’une femme peut faire comme effort pour ajuster une jupe courte, voulant se montrer convenable et décente, alors qu’elle ne fait qu’attirer un peu plus le regard sur ses jambes. Je laisse donc mon regard faire ce qu’il a à faire et m’encastre entre les deux fessiers.

À peine ai-je pris contact avec le banc que la grand-mère se fait revenir à sa position initiale, en débordant même un peu plus et me poussant franchement vers mon autre voisine.

— Désolé, soufflé-je à l’oreille de la cérébrale, tout en hochant un peu la tête pour faire comprendre le problème.
— Vous êtes le bienvenu, me répond-elle tout bas en pouffant.

J’apprécie le contact de son épaule nue, de son bras posé sur sa ...

... cuisse.

— C’est votre fille sur la balançoire ? me demande-t-elle.
— Non, c’est ma petite fille.
— Elle est très jolie. À côté, c’est mon fils Louis.
— Sa maman est très mignonne, lui lancé-je précipitamment.

Petit regard en coin de ma voisine.

— Ma belle-fille est très mignonne, rectifié-je, me rendant compte de mon propos équivoque.
— J’avais compris, me répond-elle en pouffant à nouveau.

Je me sens très bête. Je détourne la tête et aperçois un peu plus loin une autre mère jouant à la marelle avec sa fille. Je reconnais ma spitante, toujours aussi remuante. Qu’est-ce qu’elle est sexy avec son polo blanc moulant sa poitrine haut perchée. Je n’ai d’yeux que pour elle et ses sauts souples et précis.

— Vous aimez jouer à la marelle ? me demande ma voisine taquine qui voit tout.
— Disons que j’ai passé l’âge, mais si ma petite fille me le demandait, je ferais comme d’autres parents, lui indiquant du menton ma petite spitante.
— Elle est fringante la petite…
— Ah vous trouvez aussi, lui dis-je un peu décontenancé de voir mes pensées percées à jour.
— … la petite fille, rajoute-t-elle, contente de m’avoir piégé.

Bon, je décide de ne pas en rajouter et de profiter pleinement du spectacle que m’offre ma spitante.

Je ne sais si c’est pour détourner mon attention vers elle, mais voici ma cérébrale qui tend les bras au ciel en croisant les doigts, et allonge les jambes sur toute leur longueur. Jupe et chemisier battent en retraite, abandonnant à la taille et ...