1. L'incandescence des sens


    Datte: 04/10/2020, Catégories: fh, hplusag, amour, pénétratio, Humour Auteur: Algo, Source: Revebebe

    ... aussi habillée que quand elle m’a ouvert la porte. Ce même regard, ce même sourire, et cette franchise qui illumine son visage épanoui.
    
    Je ne sais plus où j’en suis. Je ne sais plus où je suis. Attend-elle que je m’enfuie ? Ou que je me jette sur elle ? Je ne peux faire ni l’un ni l’autre. Mon corps n’obéit plus. Elle attend, souriante. Elle attend. Son regard glisse sur moi, plus bas, et là où il se pose, je surprends mon corps à lui obéir. Elle s’en réjouit. Je me sens de plus en plus mal à l’aise. Mal à l’aise ? Non. Un bien-être m’envahit. Elle s’approche enfin de moi, tout près de moi, à m’en toucher. Sans un mot.
    
    J’ose poser mes mains sur ses hanches. J’ose une caresse sur ses fesses.
    
    Sa main se détache d’un sein, et s’empare de ma nuque, entraînant mon visage dans le creux de son épaule. Elle y fait voyager mes lèvres, qui se prêtent au jeu. Sans hésitation, sans interruption, la flânerie de ma bouche sur sa peau se poursuit, au gré des indications que ma nuque reçoit de sa main. Légère pression, qui m’emmène vers l’arrondi de l’épaule, m’en éloigne en suivant la clavicule, me fait passer dans le creux du cou, et filer vers l’autre épaule.
    
    Je capture l’odeur de sa peau.
    
    Une traction précise me tire la tête plus bas, me fait mettre un genou au sol. Ma bouche atteint la naissance d’un sein, le gravit, et est priée de s’arrêter sur la pointe érigée. Un pincement sur la nuque et voilà mes lèvres qui s’ouvrent, mes dents qui s’entrouvrent, ma langue qui ...
    ... recouvre en tournoyant l’aréole sensible.
    
    Je capture le goût de sa peau.
    
    Même saveur retrouvée sur la pointe de l’autre sein qu’elle me fait explorer. Une poussée sur ma nuque vers le bas, et mes lèvres descendent sur son ventre qui se creuse. Elles butinent, s’extasient, se délectent, jusqu’à atteindre le bord de sa main toujours posée sur les secrets de son intimité.
    
    Je capture la chaleur de sa peau.
    
    Est-ce la fin du voyage ? Va-t-elle le prolonger vers des contrées plus obscures ? Ses deux mains se joignent sous mon visage, l’enserrent, le soulèvent lentement le long de son corps. Je me relève. Nos regards se retrouvent. Puis tout s’accélère. Ses mains plongent à ma taille, agrippent le bord de mon T-shirt pour le tirer vers le haut, y faire passer la tête en me forçant à lever les bras. Avant que je ne puisse m’en extraire, ses mains envahissent mon torse, en effleurent la moindre partie. C’est léger, furtif, surprenant. Elle inspecte plus qu’elle ne caresse.
    
    C’est à peine si je réalise que ses mains s’attaquent à la boucle de ma ceinture, à l’agrafe et à la tirette de mon jean. Elles le font passer sous mes hanches, juste ce qu’il faut pour pouvoir s’enfouir entre peau et tissu afin d’extirper et exposer au grand jour le but de sa quête. Elle se contente de palper, de jauger, elle prend la mesure de ma réalité, pièce principale et accessoires. Et en finale, une pression résolue de la main pour apprécier la virile consistance. Ponctuant son inspection d’un « ...
«1234...15»