Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger... - Histoires de Sexe

Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger...

... D’habitude je ne le fais pas, Henri a horreur de cela. Il dit que les femmes qui le font s’offrent à la convoitise des mâles en chaleur. La convoitise des mâles en chaleur… répéta-t-elle, en détachant chaque syllabe et en imitant le ton généralement abrupt et autoritaire de son mari… La Con-voi-tise… répétait-elle encore… il est pénible avec ça. Parfois il est vraiment cucul la praline. Et puis ici, il n’y a que nous. Ça ne dérangera personne.

Avec ce semblant de candeur spontanée qui présidait à tous ses gestes, elle croisa ses mains et, saisissant les bretelles de son maillot, les fit glisser. Une fois ses bras extraits, elle saisit le rebord du tissu et le roula progressivement, dévoilant sa poitrine, puis son ventre. Un peu surpris mais ravi, tant par le naturel de son geste que par le corps qu’elle dévoilait, je suivais la progression du tissu qu’elle arrêta un peu plus bas que les hanches à quelques millimètres du pubis. Reprenant mes esprits et mon souffle, je répétais en l’imitant sur le ton de la plaisanterie :

— La con-voi-tise-des-mâââles-en-cha-leur…

Puis après une seconde de silence :

— Mais qu’est-ce que tu sous-entends par la convoitise des mâââles en chaleur ?

Poursuivant sur le ton de la fausse plaisanterie, je continuai.

— Si je comprends bien, cela signifie que : soit tu m’imagines incapable de convoitise ; soit, dans le pire des cas, que je ne serais pas un mâââle !
— Arrête, tu es bête, je n’ai jamais dit ça, répondit-elle, en ...

... esquissant l’amorce d’une petite gifle que j’évitais en reculant la tête.

Un nouveau silence s’installa puis elle reprit avec cette voix sourde que je lui connaissais ; cette voix susurrée, profonde, comme suspendue :

— Ça provoque chez toi de la convoitise ?

Je laissais quelques secondes passer.

— Eh bien, ma chère petite cousine, tu ne sembles donc pas douter que je sois un homme à défaut d’un mâââle-en-chaleur. Et donc qui sait…

Sans me laisser le temps de terminer ma phrase elle reprit :

— Eh bien en tout cas, cela ne provoque plus de convoitise depuis plusieurs mois chez mon mari.
— Oh ! Tu exagères. Tu es tellement adorable que je ne vois pas qui résisterait à ton charme et à tes appas.

Rachel gardait toujours les yeux fermés. À la commissure de ses lèvres, qu’elle avait serrées, un léger pli se formait qui lui donnait un air boudeur de petite fille.

— Je n’exagère pas. Cela fait des mois qu’il ne se passe plus rien entre Henri et moi. Je me demande même parfois s’il n’a pas une maîtresse. À moins que ce soit tout simplement moi qui ne lui inspire plus aucun désir. Il est tellement prude, tellement maladroit, voire parfois abrupt et cassant avec les femmes, que je suis pratiquement sûr qu’il n’a pas d’autre femme dans sa vie. Pfuuut ! De toute façon à part la chasse, le sport et son travail, je ne vois pas ce qui l’intéresse.

Tout en écoutant les confidences de ma jeune cousine mon regard se repaissait du spectacle de sa poitrine nue. Dans cette ...