Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger... - Histoires de Sexe

Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger...

... Il fait finalement très chaud. Si on s’arrêtait un peu ?
— Bien sûr, comme tu veux.

Rachel s’était figée en arrêt comme un setter irlandais. Les yeux scrutant les touffes d’oyats.

— Je crois qu’en passant par là on devrait trouver un petit creux pour faire une pause.

Elle tourna brusquement sur la droite, quittant le sentier et me tirant par la main qu’elle tenait toujours serrée, elle se faufila dans la végétation jusqu’à une petite clairière de quelques mètres carrés.

— Voilà, c’est super pour une petite pause, dit-elle enjouée, en s’asseyant sur un moelleux tapis d’herbe rase bordé de cistes et d’hélianthèmes. Viens, assieds-toi, tu vas voir c’est tout doux. Et en plus celui-ci est propre. Certains creux sont semés de préservatifs, c’est vraiment dégueu. Ici, ça doit être un nid à goudoux.
— À quoi, fis-je en m’asseyant. Agoudou ?
— Ben oui, tu ne connais pas le mot ? Goudou, des lesbiennes quoi. Il y en a certaines qui viennent ici mais pas beaucoup je crois. Goudou, ça viendrait degoût doux tu vois ? enfin, je veux dire : tu comprends ?

Puis elle partit dans un long et cristallin éclat de rire.

— Attends, assieds-toi bien, moi je vais poser ma tête sur ton ventre pour être plus à l’aise.

Joignant le geste à la parole avec une spontanéité déconcertante, elle fit un quart de tour et vint poser sa tête sur mon ventre.

— Voilà ! Comme ça c’est bien. Je ne te gêne pas ? Attends je vais enlever mon chapeau sinon je vais te piquer.

Un peu crispé ...

... par cette situation inattendue, je me laissais aller en arrière et prenais appui sur mes coudes. Rachel se taisait. Elle avait posé son chapeau à côté d’elle et fermait les yeux, s’offrant aux caresses du soleil. La position était finalement assez confortable si ce n’était cette tête posé sur mon ventre. Mon imagination commençait à me jouer des tours et je me laissais aller à penser que tout cela était peut-être prémédité. Impossible ! Rachel était la cousine de ma femme, je la connaissais depuis sa naissance et j’avais pratiquement vingt ans de plus qu’elle ! Et si ? Mais non, tu rêves, arrête de fantasmer…

Rachel avait posé sa tête sur mon ventre et ses longs cheveux blonds se répandaient en auréole autour de son visage. Les yeux clos, elle semblait calme, apaisé, si ce n’était ce léger rose qui marquait ses joues.

— On est bien ?

Comme un murmure, elle avait prononcé cette interrogation sur le mode d’une affirmation. Je ne répondais pas, me contentant de bredouiller un « m… oui » de connivence. Mon regard ne pouvait se détacher de ce corps enveloppé d’un simple bout de tissu, alangui sous le soleil…

Depuis quelques minutes nous ne disions plus rien, tout semblait apaisé. J’écoutais sa respiration calme qui soulevait lentement sa poitrine. Rachel reposait sur mon ventre, dans le plus mol abandon, confiante, sereine. Ses lèvres entrouvertes dessinaient ce sourire permanent qui la caractérisait si bien.

— Ça te dérange si je baisse le haut de mon maillot ? ...