Lorsque la femme de mon cousin m'utilise pour se venger...
Datte: 30/09/2020,
Catégories:
fh,
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fdomine,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
69,
fdanus,
fsodo,
confession,
Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe
Dès que le soleil de l’été apparaît, les petites tâches couleur d’épis mûrs qui saupoudrent délicatement ses joues et les ailes de son nez renforcent l’aspect solaire de son visage et lui donnent, en toute saison comme en tout situation, malgré ses 38 ans, l’apparence d’une adorable et pétillante adolescente.
Rachel est aussi blonde que le sable des dunes de la baie du Kernic et ses yeux aussi bleus et profonds que la mer d’Iroise. Le sourire persistant qui éclaire son visage lui conserve une lumière juvénile, les petites rides qui marquent la commissure de ses lèvres et de ses yeux ne sont que les marques de la joie de vivre inaltérable dont elle déborde avec une énergie communicative. De l’enfant rieur à l’adolescente enjouée, puis à la mère épanouie de deux jeunes enfants, voilà près de quarante ans que je la vois grandir sans y prêter une attention particulière, si ce n’est celle de partager l’avis général selon lequel elle serait mignonne à croquer.
Au gré des mutations professionnelles, j’ai été amené à m’installer en Bretagne où je n’avais l’intention de reprendre racine qu’à l’heure de la retraite. À quelques mois d’un repos bien mérité et après de trop longues années d’éloignement, l’heureux hasard d’une dernière affectation m’a conduit à m’installer à quelques kilomètres de chez Rachel et à renouer des liens familiaux un peu distendus. Seul dans la grande maison en attendant que ma femme puisse elle aussi quitter définitivement son travail parisien pour notre ...
... dernière escale, et bien que peu amateur de longues séances de bronzage à la plage, j’ai fini par accepter de partager les pique-niques auxquels elle et son mari m’invitaient.
Je me suis donc retrouvé allongé en plein soleil sur le sable fin. À peine les salades et les sandwiches avalés, Henri, son mari, entraîna comme à son habitude les enfants dans des courses de kayaks ou des compétitions de cerfs-volants, me laissant seul avec Rachel.
Plongé dans un roman, les yeux masqués par des lunettes de soleil, mon attention fut attirée par un éclat fugace et je tournai machinalement la tête vers l’origine de cette lueur. Rachel, assise sur un paréo bleu Majorelle, finissait de boire le vin blanc glacé qui avait accompagné notre dînette. L’éclair qui avait détourné mon attention n’était que celui du soleil traversant le verre qu’elle portait à sa bouche. Je me surpris à prolonger mon regard sur celle qui sera au cœur de ce récit d’un souvenir aussi inoubliable qu’inattendu. La pointe rose de sa langue caressait machinalement le bord du verre dans un lent effleurement qui, à son insu, alliait une forme de candeur enfantine à une grande sensualité. Elle posa délicatement le verre vide dans le sable et déboutonna un à un les boutons qui fermaient sa robe de lin.
J’aurais dû replonger mon regard dans l’intrigue de mon roman et pourtant, je ne pouvais le détacher des doigts qui, avec une langueur estivale, faisait glisser la nacre dans les fentes du tissu. Rachel avait les yeux ...