Tentation sur les Champs - Histoires de Sexe

Tentation sur les Champs

... plaisir, c’est quand certaines me disent qu’elles n’ont jamais autant joui avec leur mari.
— Si c’est vrai, je les plains.
— C’est normal, j’ai l’attrait de la nouveauté, de l’interdit, et puis je vous l’ai dit, je leur donne plus de sensations.

Le macho classique imbu de sa personne « j’ai une grosse bite, je fais pâmer les femmes »… en fait c’est le con typique.

— Si je comprends bien, à la limite, ce sont elles qui devraient vous payer.

S’il ne voit pas que je me fous de sa gueule… non il ne voit pas, il ne m’écoute pas, il s’écoute parler.

— Le must c’est quand elles me disent qu’elle n’ont encore jamais trompé leur mari. Vous ne pouvez pas savoir le plaisir que je prends à me dire "je fais un cocu de plus".
— Vous êtes d’un cynisme.
— Et puis pour tout vous dire, je ne les laisse pas refroidir et je termine en leur faisant des choses que souvent elles refusent à leur mari, vous voyez de quoi je parle.
— Je devine.
— Savez-vous que trois femmes sur quatre sont absolument vierges de ce côté ?
— Vous voulez me faire croire qu’avec vous elles se laissent faire ?
— Elles acceptent justement parce que je ne suis pas leur mari. Elles sont juste un peu anxieuses vu ma taille.
— Et les autres, celles qui se défendent ?
— Je leur explique que cela fait partie du marché et qu’il est un peu tard pour refuser si elles veulent toucher leur fric.
— Charmant !
— J’adore déflorer ces culs de bourgeoises. J’ai le sentiment de les posséder mieux que leur mari. ...

... Plus elles font des manières, plus cela m’excite, plus je suis brutal.
— Vous êtes un ignoble pervers, m’exclamé-je.
— Une fois l’affaire faite, je les renvoie avec leur argent en les traitant de pute car je ne tiens pas à les revoir.
— Vous êtes abject. Vous vous croyez tout permis parce que vous avez du fric.
— Votre colère m’amuse. Bien sûr que l’argent peut tout, je vais vous le prouver. J’ai trop envie de vous faire crier de douleur puis de plaisir en m’emparant de vos jolies fesses.
— Mais vous êtes un grand malade.
— Je vous donne les 2000 euros que vous réclamiez.

Je reste sans voix, abasourdie. Croyant avoir remporté la mise, il en profite pour préciser :

— Je veux profiter de vous toute la nuit, bien sûr. Vous raconterez à votre chum ce que vous voudrez.
— Allez vous faire foutre.
— Réfléchissez. Combien gagnez vous par mois ?

C’en est trop. Comme mue par un ressort je me lève et prise d’une inspiration géniale, je lui balance à la figure le reste de sa bière, en criant :

— Je ne suis pas une pute.

Tout le monde nous regarde, l’air franchement amusé, le mec n’insiste pas, balance un billet sur la table et s’enfuit complètement trempé.

Au moins il se souviendra de moi, cet ignoble salaud ! Punaise, il m’a mise en retard pour mon rendez-vous.

La standardiste, m’annonce. Encore rouge de colère, je rentre dans le bureau de mon client, un homme jovial et assez sympa, qui en est tout surpris. Je me sens obligée de lui raconter mon histoire. En ...