1. Tentation sur les Champs


    Datte: 26/09/2020, Catégories: f, Masturbation jouet, journal, tarifé, Auteur: Karine2x, Source: Revebebe

    Paris, fin mai en milieu d’après-midi. Je profite d’une demi-heure de libre entre deux rendez-vous pour faire du lèche-vitrine dans une galerie des Champs-Élysées.
    
    — Madame ?
    
    Je regarde l’homme qui m’interpelle. Grand, la cinquantaine grisonnante, tiré à quatre épingles avec un léger accent canadien.
    
    — Oui ?
    — Combien désirez-vous ? J’ai une suite à l’hôtel R., avenue Kléber, ajoute-t-il pour m’appâter.
    
    Je suis scotchée. Ce type me prend pour une pute. Au lieu de lui balancer « va te branler, pauvre con » je réponds pour m’amuser :
    
    — 2000 euros, croyant le faire fuir la queue entre les jambes.
    
    Le mec ne moufte pas, m’inspecte de la tête aux pieds prenant ma proposition très au sérieux.
    
    — D’habitude je ne dépasse pas 400, réplique-t-il, mais vous êtes réellement ravissante, j’ai très envie de vous. Je suis d’accord pour 1000 si vous restez avec moi toute la soirée.
    
    Punaise ! Il est bourré de thunes, ce mec ! Pourquoi je ne l’ai pas envoyé chier ? Quelle conne ! Comment rattraper la chose en douceur ?
    
    — Excusez-moi, j’ai répondu sans réfléchir, je ne suis pas ce que vous croyez.
    — Madame, c’est moi qui m’excuse, répond-t-il en tournant les talons.
    
    Soulagée, je retrouve aussitôt ma curiosité féminine.
    
    — Attendez, monsieur, expliquez-moi.
    — Madame ?
    — Je ne comprends pas. Vous êtes plutôt bel homme, vous avez l’air d’avoir plein de fric, toutes les femmes doivent être à vos pieds. Pourquoi procédez-vous comme ça ?
    
    Le type me regarde avec un ...
    ... grand sourire et propose :
    
    — Si vous me permettez de vous offrir un verre, je vais vous l’expliquer.
    
    J’ai encore un bon quart d’heure à perdre, pourquoi pas ?
    
    Cap sur le café voisin où une place en terrasse nous attend. Galamment il me tire ma chaise.
    
    — Que prenez-vous ? me demande-t-il.
    — Un thé.
    — Garçon, un thé et un demi pression, s’il vous plaît.
    
    Punaise, il est séduisant ce type, un peu vieux, d’accord, mais il a la classe et il ressemble un peu à Harrison Ford…
    
    Il commence à me raconter sa vie. Je résume : c’est un Canadien qui a épousé une fille à Papa. Il dirige la boite créée par son beau-père et il parcourt l’Europe pour rencontrer ses gros clients. Seulement voilà le hic : sa femme ne vit que pour ses enfants et est devenue un vrai cageot en prenant 4 kilos a chaque naissance, soit 16 kilos au total ! (Si c’est vrai, je compatis). Elle ne le fait plus bander du tout, le devoir conjugal tend vers zéro, et pas question d’avoir une maîtresse au Canada, elle le saurait tout de suite, et adieu veaux, vaches, cochons.
    
    Il est amusant, il paraît sympa, il me dévore des yeux, je lui ai vraiment tapé dans l’œil. Si j’étais encore célibataire, il aurait pu me faire craquer… même gratuitement.
    
    — Alors quand je voyage, continue-t-il, j’en profite pour me défouler, mais je n’ai pas le temps ni l’occasion de rencontrer des femmes, ni de crouser.
    — Pardon ?
    — De leur faire la cour, si vous préférez. Et puis, je ne veux surtout pas qu’elles s’attachent ...
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