Terre des hommes (1)
Datte: 17/09/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... le plus grand bien. Et je suis ton ami aussi ! Si ce genre de mésaventure m’arrivait, je crois que je serais heureux d’avoir quelqu’un qui m’aide, qui me tende la main.
— Je ne pense pas que Marie-Anne parte un jour. Vous êtes… une référence pour nous, les gens du bureau. Un couple solide au bout de tant d’années, je te jure, vous faites envie.
— N’importe quoi ! C’est juste que nous ne nous prenons pas la tête pour des bêtises, que nous nous faisons confiance aussi.
— J’avais le même dialogue avec Maud et tu vois où ça nous a conduits ? Il faut dire aussi que dans son boulot, les sollicitations étaient nombreuses et je n’étais pas suffisamment armé pour la retenir.
—… ! Les demandes répétées n’excusent en rien ta femme, mon vieux ! Permets-moi de te dire que c’est moche…
— Je sais ! Mais quel choix j’avais ? Je n’allais tout de même pas les tuer tous les deux. J’ai encore du mal à digérer… tu te rends compte ? Dans notre propre lit !
— Tu ne lui as pas collé une trempe ?
— Non ! J’avais seulement mal. La voir là, à poils avec ce… salaud, ça m’a bouffé les tripes, mais je ne serai jamais violent ! À quoi ça aurait servi ? Et puis quand je dis salaud… elle avait également une grande part de responsabilité. Tu connais le dicton : l’homme propose et la femme dispose, mais n’est jamais obligée d’accepter. Alors celui-là ou un autre qu’elle en serait la différence ? C’est fait, c’est fait !
— Ah ! Nous allons bientôt arriver. La route est belle. Dire que le ...
... mois dernier cette voie était encore sous la neige… le printemps arrive Bernard, et avec lui… les femmes sont plus belles.
Le type avait juste baissé le menton. Il n’avait rien rétorqué à son ami. Le ruban gris s’étalait en longs lacets sous les roues de la berline qui montait gentiment. Puis un petit chemin gravillonné amena les deux passagers vers une jolie demeure perdue en pleine nature. Le moteur cessa de ronronner et Christophe précéda son collègue pour entrer dans la maison joliment décorée.
— Te voilà chez les parents de Marie-Anne. Elle a tenu à garder ce petit paradis au milieu de nulle part. Tu vois comme c’est beau ? Et bien ! Imagine l’endroit avec cinquante centimètres de neige et elle arrive en novembre pour ne repartir que début mars et encore… les bonnes années. Sinon elle peut rester jusqu’en mai…
— Vous venez faire du ski ?
— Oui, les pistes sont toutes proches et c’est agréable… tu vas voir, Marie a sans doute allumé le feu du salon… on se chauffe au bois ici.
— C’est… tout simplement chouette… un bel endroit.
— Ah, voilà ma belle. Ma chérie… heureux de te retrouver… Eh bien, entre Bernard… ne joue pas les timides.
— Bonjour Marie-Anne ! C’est gentil de me recevoir… pour quelques jours, Christophe a beaucoup insisté. Je ne voudrais pas déranger.
— Et le voici qui remet ça ! C’est fini oui ? Tu es là alors, c’est que nous sommes heureux de te garder.
— Mon mari a raison… vous êtes ici chez vous.
Les mots étaient venus par pure ...