1. Terre des hommes (1)


    Datte: 17/09/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... vue ? Je ne saisis pas bien ta question ?
    
    — Ben, comme homme, tu crois qu’il peut encore plaire à une femme ? Il te plairait à toi si tu étais libre ?
    
    — Tu deviens fou ou quoi ? Comment veux-tu que je réponde à cela ? Si je te dis non, tu vas me rétorquer que c’est du parti pris et si je te dis oui tu vas être jaloux ?
    
    — Mais non ! Je voulais simplement avoir une opinion féminine. Voir si je pouvais le présenter à ta sœur.
    
    — À Marielle ? Pourquoi Marielle ? C’est bizarre comme raisonnement. Je ne vois pas où tu veux en venir. Elle est assez grande pour se défendre toute seule et choisir ses amants aussi.
    
    — Bien sûr, bien sûr, mais je crois qu’elle n’ose pas et comme elle arrive demain…
    
    — Et c’est une raison suffisante pour lui coller dans les pattes ton copain de bureau ? Pourquoi elle est partie sa Maud déjà ?
    
    — Aucune idée… mais je crois qu’il l’a trouvé dans le lit conjugal avec un autre type !
    
    — Ah ! Ma foi, fais comme tu veux, mais ne me mêle pas à cela. Je ne sais rien, ne veux rien savoir non plus.
    
    — D’où ma demande… libre, tu coucherais avec lui ?
    
    — Et si pas libre je le faisais pour te punir de me parler de ce genre de truc ...
    ... ? Tu apprécierais vraiment ?
    
    — Va savoir… si ça te tente ne te gêne pas pour moi… je ne suis pas de nature jalouse et puis ça pourrait pimenter nos jeux amoureux, ne crois-tu pas…
    
    — Salaud va ! Tous les mêmes. Tu serais bien embêté si je te prenais au mot. J’imagine la tête que tu ferais ! Tiens, c’est une idée ça… au lieu de ma sœur pourquoi tu ne me mettrais pas dans son lit…
    
    — Chiche.
    
    — Allez dormons, ça vaudra mieux. En tout cas, ce petit dialogue t’a remis en forme. J’apprécie, on devrait délirer plus souvent de cette manière.
    
    — Tu crois que c’est du délire ? Mais tu n’oserais jamais… si ?
    
    Le petit cri perçu par Bernard venait d’interrompre le long discours duquel il était un bien innocent participant. Lui aussi avait rebandé à l’évocation des divagations de son ami. Si seulement il la décidait, il ne refuserait pas une petite partie avec elle. Et pour être franc, même à trois, il se serait aussi porté volontaire. Une fois au lit, il s’endormit enfin avec des rêves pleins la tête, des rêves de sexe et de bouches qui se donnaient, se laissaient caresser dans des positions parfois hasardeuses. Le reste de sa nuit fut très agité.
    
    À suivre… 
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