La soirée qu'il ne fallait pas rater - Histoires de Sexe

La soirée qu'il ne fallait pas rater

... dit de ne pas bouger ; c’est malin ! Maintenant, je ne peux plus attendre.
— Ça tombe bien : moi non plus, tentai-je de répondre, la bouche collée contre son sexe.

Elle ne rajoute rien, retourne à sa dégustation et me laisse à la mienne en prenant soin de me donner un peu plus d’air. Du coup, je me sens libre d’agir et pose mes mains sur ses fesses, que je caresse doucement alors que ma langue continue l’exploration de son sexe. Mes doigts se rapprochent de celui-ci et, d’un index timide mais décidé, je touche son clitoris. La réaction est immédiate : un ronronnement rauque.

— Tu triches.
— Moi ? demandai-je innocemment en recommençant.
— Tu vois bien…
— Non, rien.
— Puisque c’est comme ça, commença-t-elle en se retournant, voilà : tu es puni ! dit-elle en s’empalant sur moi.
— Tu parles, d’une punition !
— Tu n’aimais pas mes caresses ?

Le dialogue s’arrête là car elle a commencé à bouger d’avant en arrière. Je retrouve sur son visage les expressions de la semaine dernière, et j’essaie de l’accompagner du mieux que je peux vers son septième ciel.A priori, nous n’y réussissons pas trop mal car il ne lui faut que quelques minutes pour se tétaniser, rejetée en arrière, calée par ses mains sur mes genoux. Lorsque je jouis de mon côté, projetant au fond de son ventre de longs jets puissants, elle se laisse aller à crier son bonheur en même temps qu’elle inonde mon ventre. Quelques instants plus tard, elle s’abat sur moi, colle ses lèvres à mes oreilles.

— J’ai ...

... joui comme une cinglée.
— Moi aussi, c’était super. Que de temps perdu cette semaine de service !
— Oui. Tu sais ? Quand c’est bon comme ça, j’ai tendance à inonder. J’aurais dû te prévenir pour le lit.
— J’avais déjà eu le plaisir de constater ; et puis, des draps, ça se lave. Ne t’inquiète donc pas. Pourvu qu’on ait besoin de les laver souvent…
— Tu es un amour.

Cet intermède quelque peu physique nous a laissés en sueur. Après une période de repos silencieux entrecoupé d’échanges de baisers passionnés, nous nous dirigeons vers la salle de bain où la cabine de douche nous permet de jouer comme de jeunes chiots sans nous préoccuper d’éventuels dégâts des eaux.

Après déjeuner, le temps de mettre un peu d’ordre dans la maison et nous rangeons nos bagages dans ma voiture. Légers, pour l’un comme pour l’autre. À plusieurs reprises, elle a bien tenté de savoir où nous allions, mais je n’ai rien dit.

— Tu n’as qu’à mener ton enquête : tu finiras bien par trouver.
— Donne-moi au moins un point de départ.
— Hors du département.
— France ou Espagne ?
— France.
— Est ou Ouest ?
— Ouest – Nord-Ouest.
— Les plages des Landes ?
— On a dit « hors département ».
— Arcachon ?
— Va savoir…
— Tu triches encore une fois ; tu dois me dire !
— Je vais te raconter une petite histoire et tu sauras tout.
— Ah ben dis donc, tu parles d’une histoire ; une saga oui ! Donc, si j’ai bien compris, tu m’emmènes chez papa-maman.
— Tu as bien compris.
— Et tu me dis ça maintenant ...