1. Le bokor


    Datte: 20/01/2018, Catégories: fh, extracon, Oral pénétratio, Humour sorcelleri, québec, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... Seigneur ! Va te laver, là-bas au fond, y a une douche. Tu veux que j’appelle un ami policier ? C’est un enquêteur. On t’a drogué, kidnappé et extorqué, Paul, c’est sérieux.
    — Bonne idée. Demande-lui de passer chez moi, mais demain, et avant, enlève-moi cette maudite étiquette-là et après, peux-tu appeler Marie ?
    — Pauvre elle ! Bien sûr.
    
    Après m’être douché, j’enfilai les vêtements que Sébas avait rapportés, tout sourire. Des petites choses qui traînaient dans son casier, me dit-il.
    
    Petit Jésus !
    
    Des jeans extensibles ultra-moulants, un t-shirt des Ramones, et des baskets énormes, blanc et rose avec des lumières dans les talons. Chaque fois que je posais un pied au sol, ça allumait. C’était ça ou rien pour le moment, car le petit comique avait jeté mes vêtements de médecin pendant que je me douchais. Il me trouva aussi une veste chaude en cuir, doublée en mouton, style années 70.
    
    Dorine,crampée de rire, m’expliqua qu’elle n’avait pas réussi à rejoindre Marie mais elle lui avait laissé un message. Un docteur qui enseignait ici, vint m’ausculter, lui aussi avait le fou rire. Il me prescrit des vitamines et m’ordonna de manger, me croyant sans doute anorexique, et il retourna à ses étudiants. Je dévorai une grosse portion de lasagne, pris un café et appelai un taxi. Dorine me donna des cachets à prendre trois fois par jour pendant une semaine, plus une mixture de sa fabrication à boire, tout aussi mauvaise que celle de la mambo, et promit de ...
    ... m’appeler.
    
    Je fis rire encore les étudiants en sortant de l’université, l’un deux me surnomma « monsieur lumineux ».
    
    Exaspéré je sautai dans le taxi au plus vite, heureusement le chauffeur n’était pas Haïtien, mais Chinois, toutefois ça ne l’empêcha pas de rire de mon accoutrement. Mais je me sentais tellement épuisé, fourbu, découragé que cela me laissa indifférent.
    
    Il me largua devant le musée, le taxi que j’avais emprunté avait disparu et il y avait deux policiers qui dormaient dans leur voiture. Rude journée sans doute. Je sonnai plusieurs fois à la grille d’entrée, mais apparemment, il n’y avait personne. Je sautai la clôture, passai par-derrière, trouvai la clef de secours sous une pierre du jardin et entrai. Je tapai le code de sécurité et, trop épuisé pour monter dans mon lit, je m’étendis sur le sofa pour m’endormir aussitôt.
    
    Je fus réveillé par les cris de trois femmes complètement hystériques.
    
    Après de chaudes et larmoyantes embrassades, Marie laissa la place à Pierrette, puis à Marie-France, sa meilleure amie, une petite brune aux longs cheveux raides, aux yeux pétillants, taille mince, poitrine d’ado encore à 47 ans, aux pommettes saillantes et à la bouche aux lèvres minces en W. Une journaliste, elle aussi, et chroniqueuse dans de nombreux magazines et parfois elle animait des galas à la télé. Une beauté unique en son genre dont Marie était tombée amoureuse au secondaire. J’aurais bien aimé la baiser, comme à peu près tous les gars de la province, mais, ...
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