Eva me force la main
Datte: 18/08/2020,
Catégories:
caférestau,
jalousie,
cérébral,
Auteur: Gil.06, Source: Revebebe
... trois heure du matin, je suis en sueur, je me décide, j’enfile un short, prend sa carte et la mienne, ouvre sa porte.
Dans la pénombre, je la vois, nue ; à plat ventre sur le lit, elle est belle, j’ai envie de me jeter sur elle. Son cul est parfait, je ne peux détacher mes yeux de son corps, mes yeux commencent à s’habituer à l’obscurité. Je suis figé me demandant que faire, l’embrasser doucement dans le dos, ou commencer par des caresses légères en essayant de ne pas la réveiller, ou commencer par l’attacher comme elle me l’a demandé. J’aperçois que je me masturbe doucement en la regardant.
Mes yeux s’habituent de plus en plus à l’obscurité, une petite lumière clignote sur le bureau. Je regarde : mon portable. Je reprends contact avec la réalité, je suis en train de me toucher en regardant Éva nue sur son lit. Je prends mon portable et je sors. En refermant doucement la porte, j’ai cru entendre un petit bruit.
Où suis-je, mon téléphone sonne, je suis dans un lit, je l’attrape, décroche, Carole au bout du fil, la voix tremblante.
— Paul
— Oui. Ça va ?
— Comment ça va ! Je n’ai pas de nouvelles depuis hier soir, tu ne me réponds pas et quand vous daignez décrocher, c’est ta pouf qui me répond.
— Quoi ! ma pouf, mais qu’est-ce que tu… Non, faut que je t’explique, elle m’a piqué mon portable,
— Oui et à six heures du mat, c’est toi qui l’as !
— Non… Si… mais je l’ai repris.
Ligne coupée. Quelle galère. Programme du jour : aller vite voir Carole. Non, pas ...
... possible, elle sera déjà partie. Si, elle sera là. Non !
Autre programme : prendre une douche, petit déjeuner, boulot, retour de bonne heure, bouquet de fleur. Non, bouquet de fleur, ça fait coupable. Que lui raconter ? Tout ? Ce que je veux ? J’en sais plus rien.
Dur le réveil ! J’ai des envies de meurtre. Nouveau programme : prendre la clef d’Éva et aller lui trancher la gorge. Non, là je commence à déraper.
J’ai opté pour la douche, petit déjeuner. À la salle de restaurant, Éva est installée, je crois que c’est la première fois que je la vois sans maquillage, avec des lunettes.
C’est clair qu’elle a une salle gueule ce matin. J’ai pitié d’elle. Je prends un jus de fruit et un café et je me pose en face d’elle.
— Salut.
— Salut.
— Tu l’as eue ? demande-t-elle.
— Oui, elle est furieuse.
— Normal, tu l’as trompée.
— Non je ne l’ai pas trompée !
— Qui va-t-elle croire ? Et es-tu sûr de ne pas l’avoir trompée ?
— Oui.
— Même en pensée.
— Oui.
— J’ai juste une question qui m’obsède, tu peux me répondre franchement pour une fois ?
— OK.
— À trois heures, pourquoi ne m’as tu pas attachée, je n’en pouvais plus. Tu es resté presque dix minutes à me mater, je n’osais pas bouger de peur de te faire fuir et, comme un gland, tu n’as même posé ta main sur moi. Si t’avais pas vu ton portable, tu m’aurais fait l’amour ?
— Non
— Alors pourquoi t’es venu ?
— Pour te baiser, pas pour te faire l’amour.
— Un point pour toi répond-elle. Je vois que notre petite ...