Eva me force la main
Datte: 18/08/2020,
Catégories:
caférestau,
jalousie,
cérébral,
Auteur: Gil.06, Source: Revebebe
... grands principes des déjeuners d’affaires, on ne parle business qu’après la moitié du plat principal.
— On ne fait pas du business là, lui rétorqué-je.
— Ah bon, alors c’est un rendez-vous galant ?
— Non, un dîner entre amis.
— Tu sais ce que l’on dit des amis hommes-femmes.
— Non.
— Soit le monsieur est trop timide, soit la dame ne sait pas comment se débarrasser du gêneur.
Ma réponse se limite à une moue accompagnée d’un mouvement de tête montrant ma désapprobation. Néanmoins le repas reste agréable et à la fin du plat, je relance ma question, objet du dîner.
— Alors, qu’est-ce qu’il y a avec Carole ?
— Elle ne veut pas devenir femme, je l’aide. Regarde, dans ce restaurant, d’après toi si je change de table combien de ces hommes ne vont pas m’emmener dans leur chambre.
— Oui, mais ils sont en déplacement.
— Ce qui veut dire que quand tu es en déplacement, tu trompes Carole.
— Non !
— Parce que tu ne cherches pas à séduire ? Parce que tu ne manges pas de ce pain là ? Non, parce que tu n’as pas eu l’occasion, n’est ce pas ?
— Non.
— Regarde les trois personnes au fond, deux femmes et un homme.
— Oui.
— Qui est de trop ?
— Je ne sais pas, la brune.
— Non c’est la blonde, m’explique-t-elle, ce sont des collègues de travail, lui en fait trop, il ne parle qu’à la blonde, mais la brune semble exaspérée.
— Tu n’en sais rien.
— Tu va voir que la brune va partir la première, suivi par le beau brun ténébreux et que la blonde va suivre, mais sans savoir ...
... pourquoi ils sont si pressés d’aller ce coucher.
— Tu as tort.
Je n’ai pas fini de dire ces mots que la brune est debout et que l’homme exprime en s’étirant, sa fatigue et se lève. La blonde reste seule, quelques minutes, puis quitte la salle.
— Alors fit-elle avec un sourire narquois.
— Ouais, mais ce n’est que de la psychologie de bas-étage.
Soudain, elle attrape ma main sur la table et se redresse, me serrant fort la main, la bouche ouverte comme si elle avait vu un fantôme derrière moi. Je l’interroge du regard mais dois attendre qu’elle se relâche pour me répondre. En soufflant, elle me dit que Carole l’a surprise.
— Quoi ?
— J’ai mis ton portable à un endroit que la décence m’interdit de citer.
— Mon portable ?
— Oui et Carole doit chercher à te joindre et… elle rappelle.
— Arrête ton cirque, lui dis-je
Mais ma main est de nouveau écrasée et je me demande si elle simule ou pas.
La situation commence à m’exciter, mon sexe est à l’étroit dans mon pantalon, j’ai chaud. Je tente de me concentrer et son pied se met à caresser ma cheville. Après quelques secondes, je recule mes pieds. Mais elle a gagné, j’aurais dû bouger immédiatement.
Non contente de son succès, son pied est maintenant sur ma chaise, sans appuyer, elle vient à la rencontre de mon sexe.
— Arrête, lui dis-je sur le ton de la supplication par-dessus la table.
Sa réaction est alors d’appuyer très fort avec son pied sur mon entrejambe. Elle me fait bander.
Le garçon arrive pour nous ...